Coronavirus : Monstre, Messie
Un virus qui a fait son apparition en Décembre 2019 en Chine, pays le plus peuplé du monde et qui a envahi le monde en moins d’un trimestre. Il dépasse de loin, de par sa vitesse de propagation et sa couverture territoriale, tous les éléments colonisateurs antérieurs. Il a la singularité d’harmoniser dans ses attaques, les couches, classes et races sociales.
D’ailleurs, les plus aptes à se défendre sont les enfants, qui constituent la catégorie la plus vulnérable de la société. Il est l’aboutissement d’une mondialisation, nouvelle forme de domination à outrance de quelques nations sur la grande majorité des peuples de la terre. Cette minorité, constituée de quelques nations hégémoniques, en a été la plus éprouvée.
Même au sein de pays pauvres comme le nôtre, le coronavirus montre avec acuité, les conséquences de soixante années de mal gouvernance, de malversations et de corruption et concussion au détriment des populations, de musèlement de pans de la population considérés comme mal pensants ou parias qu’il faut éradiquer.
De l’origine humaine du désastre planétaire
La course des pays riches vers le contrôle du monde n’épouse plus les voies militaires, quoique l’arsenal existant puisse détruire plusieurs fois la planète. L’homme est devenu le principal prédateur et sa capacité de nuisance est cosmologique. Des méthodes sournoises de supra destruction, nées du développement sans précédent des sciences et de la technologie sont utilisées pour asservir les peuples faibles, surtout africains, avec l’onction de la puissance diplomatique. L’arme biologique de destruction de masse est peaufinée dans les différents laboratoires avec les risques incommensurables de perte de contrôle par les concepteurs. Il semble que le coronavirus en est la pertinente démonstration.
La théorie « complotiste » énoncée par des africains et autres européens et américains, considérée comme puérile par des thuriféraires, est clamée en toute désinvolture par de grands scientifiques français sur un plateau de télévision. Ils ont publiquement proposé à la face du monde, comme pour obtenir l’aval des opinions, d’utiliser la grande masse des pauvres africains, que l’occident a dépouillé de tout pendant plus de quatre siècles, comme cobayes dans les tests de vaccins anti coronavirus. Ils ont été jusqu’à ravaler l’africain aux prostituées sur lesquels les scientifiques opéraient les tests les plus abjects. En matière génocidaire, les devanciers comme Hitler, Staline et leurs semblables, peuvent être considérés comme des amateurs primitifs.
Que l’on dise partout sur le continent africain, qu’un génie, précurseur de la révolution numérique, en l’occurrence Bill Gates a réussi à capitaliser trois cent milliards de dollars, soit environ cent cinquante mille milliards de cfa, pour promouvoir la vaccination des mêmes africains. Il est toujours dit que la somme inclut la corruption de dirigeants du continent pour faciliter l’opération. Vraie ou fausse allégation, la réalité est que le drame est constant :
· Si les faits sont avérés, il faudra stériliser les populations du continent afin de provoquer leurs extinctions sur deux générations, avec la bénédiction de dirigeants locaux ;
· Dans le cas contraire, le même résultat pourra être obtenu, mais sur une plus longue période, car les peuples visés rejetteront à l’avenir tout vaccin et ou médicament destinés à combattre de bonne foi, les désastres sanitaires.
Face aux conséquences liées à ces desseins funestes, nul ne sera à l’abri, à commencer par les concepteurs et leurs complices locaux.
Il semble que le coronavirus soit inscrit dans ce schéma. L’objectif n’a pas été atteint car il s’est déclenché de manière inopinée et est devenu incontrôlable. Sur la création de ce virus qui s’est auto-mondialisé, des scientifiques sont cités intuiti personae, ainsi qu’une institution universitaire de la ville épicentre. Dans toutes ces manigances de tueries en masse, quelques particuliers sont nommément désignés comme responsables alors que leurs pays d’origine sont occultés. Pour le principal accusé, à savoir le Pr Lieber de l’université de Harvard aux Etats-Unis, qui aurait vendu aux chinois cette funeste création, sa responsabilité est ramenée à un simple délit de dissimulation de contrats et de revenus. Il ne faut surtout pas que les trois ou quatre états d’origine de ces créateurs soient incriminés des conséquences difficilement quantifiables, au vu de leur énormité :
·Dédommagement des pertes économiques colossales à l’échelle de la planète terre ;
· Compte tenu des pertes humaines engendrées, le tribunal de Nuremberg ressemblerait à des palabres sous l’arbre d’un village africain. Et encore, en l’état actuel de la pandémie, nul ne peut augurer de sa durée et de ses conséquences.
Etendue présente du désastre
Le coronavirus est à l’étape actuelle la plus grosse calamité économique connue. Sa gravité est la résultante d’une économie mondialisée à outrance et les principales victimes en sont les précurseurs. La mondialisation est prônée et appliquée par les partisans de l’ultra libéralisme, avec la bénédiction de l’organisation mondiale du commerce. Toutefois, la mondialisation de l’économie n’a jamais été qu’à sens unique, c’est-à-dire au profit des pays développés. Il est imposé aux pays sous-développés, l’ouverture de leurs marchés aux produits manufacturés du nord, sans qu’il y ait la réciprocité détruisant une bonne partie des industries naissantes dans le sud, l’interdiction des subventions des produits locaux, alors que les agriculteurs et éleveurs du nord sont très subventionnés. Les mêmes pays développés ont fermé leurs frontières aux ressortissants des pays, surtout africains, pendant que leurs ressortissants, viennent s’approprier tout notre secteur productif, avec l’appui bienveillant de leurs dirigeants politiques, ainsi qu’africains. Les jeunes africains et les moins jeunes, au vu des conditions exécrables de survie, sans espoir de lendemains meilleurs, sont obligés de tenter la traversée de l’atlantique ou de braver les dunes du Sahara, pour espérer un avenir meilleur.
Le coronavirus, sorti en Chine, a vite envahi l’Europe et les Etats-Unis et y a fait des ravages. Les premiers cas enregistrés dans notre pays sont des porteurs du virus venus d’Europe (cas importés). Israël, Etat responsable, a très tôt fermé ses frontières pour protéger ses citoyens, pendant que les européens, les chinois et les américains se déversaient par les airs, dans notre pays. Alors que la peur s’installait dans les pays européens, la voie des cieux, des mers et des routes s’est fermée à tous les pays. Tous les peuples sont devenus égaux dans les déplacements, les avions et autres bateaux de croisières sont restés à terre ou amarrés dans les quais. A travers le monde, les lieux les plus pourvoyeurs de fonds, à savoir les complexes touristiques, les casinos (Las Vegas), les compagnies aériennes sont à l’arrêt. Au prorata du niveau de développement, presque tous les pays du monde subissent des pertes sans précédent en si peu de temps.
Les africains subissent depuis plusieurs années les aléas du dérèglement climatique, avec son corolaire en termes de réchauffement climatique et de déficit pluviométrique, alors qu’ils n’y sont pour rien. De même que pour le coronavirus, la création émane d’autres cieux et l’africain n’échappe pas à ses ravages. Par la faute des autres, son présent étant critique, son avenir s’assombrit davantage. Le coronavirus sera-t-il à l’origine du redéploiement des économies africaines, au profit d’abord des africains ? Les élites politiques seront-elles en mesure de repenser les systèmes de gouvernance qui, depuis soixante années d’indépendance, voient leurs peuples évoluer de plus en plus dans la décrépitude et le manque de perspectives radieuses ? Osons espérer, car, grâce au virus, on a vu les gouvernements évaluer l’ordre des priorités en matière d’investissements publics, passer des commandes à nos producteurs locaux pour aider les couches vulnérables. Ces mêmes producteurs devront aussi penser aux investissements productifs au détriment des dépenses de luxure sans intérêt.
A suivre
El Hadji Malick Dia