2 milliards de francs de l’Andalousie pour 4 collectivités locales
Le Projet de soutien au développement agricole et rural à travers la formation et la promotion (PSDAR/SL) est lancé à Saint-Louis par le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural. D’un coût d'environ 2 milliards de francs Cfa, ce projet financé par la Communauté autonome d’Andalousie (Espagne) va appuyer le développement agricole dans quatre communautés rurales de Saint-Louis : Doumga Lao, Gamadji Saré, Nguith et Fass Ngom, sur une durée de trois ans.
Pour le nouveau ministre Abdoulaye Baldé, cette initiative est une contribution au règlement du déficit alimentaire grâce à la formation et à la promotion d'innovations techniques, ce qui peut accroître la productivité agricole et doper la compétitivité des producteurs sur les différents marchés. En cela, le Psdar/SL épouse parfaitement les lignes directrices dans lesquelles son département entend inscrire la gestion de tous les projets et programmes sous tutelle. En gros, une gestion axée sur l'efficacité et l'efficience, une bonne complémentarité avec les autres projets et programmes en cours.
Toutefois, Abdoulaye Baldé pense qu’il s’agit maintenant, à l'étape de mise en œuvre, de renforcer cette option qui veut que toutes les parties prenantes, et surtout les bénéficiaires, soient associés au processus de choix des communautés rurales concernées.
Ainsi, le gouvernement veut faire de l’agriculture un véritable levier d’impulsion d’une croissance économique soutenue. C’est pourquoi Abdoulaye Baldé a rappelé l’option d’une agriculture intensive et diversifiée, tirée par une demande locale de produits locaux valorisés dans de meilleures conditions de coût et de qualité avec des exploitations familiales modernes et une forte agro-industrie. Le Psdar/SL entend contribuer à l’amélioration du secteur agro-sylvopastorale de la région en impulsant des activités durables dans les zones d’intervention, suivant une approche inclusive qui renforce les capacités des collectivités locales.
Aujourd'hui, le ministère souhaite rentabiliser les investissements réalisés dans la vallée, et surtout valoriser le potentiel terre-eau encore disponible pour parvenir à l’objectif de sécurité alimentaire fixé par le gouvernement. «Avec les 240 000 ha existant sur la rive gauche, seuls environ 100 000 ha sont aménagés dont 60 000 ha environ exploités», a indique Abdoulaye Baldé. «Il nous faudra donc trouver le consensus entre l’Etat, les bailleurs de fonds, les collectivités locales et les populations appelées à être les bénéficiaires de ce projet.»
FARA SYLLA
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