En rejetant le projet de loi criminalisant l’homosexualité, les députés ont trahi le peuple (halte à la dictature laïque) !!!
Certes, le projet de loi criminalisant l’homosexualité a été rejeté par l’assemblée nationale ; mais il faut considérer cela comme une victoire d’étape, car le message est passé et de jour en jour les sénégalais affichent leur ferme détermination à s’opposer à un agenda luciférien visant à dépraver notre société, au nom d’une certaine démocratie sexuelle et de droits de l’Homme complètement travestis. Et cette affaire vient mettre à nu les failles de notre République laïque, essentiellement son manque de démocratie, car refusant de se conformer à la volonté populaire (cautionnée par nos plus éminents chefs religieux). Nous assistons ainsi à une très grave rupture entre le pouvoir temporel et spirituel qui aura inévitablement des conséquences néfastes sur la stabilité de notre pays. Il est donc temps que les religieux s’impliquent pleinement en politique pour conformer notre république à nos convictions religieuses et culturelles.
En vérité, notre pays, musulman à plus de 95%, devrait être une ‘’République Démocratique Islamique’’ ; et cela devrait être mentionné dans notre Constitution ; dès lors, nos lois devraient être conformes avec les principes de l’Islam, dans la mesure du possible, si nous n’étions pas hypocrites - et si la démocratie fonctionnait normalement ; car, en vérité, la démocratie, c’est une affaire de rapports de forces. Il est donc temps de corriger cette anomalie (incohérence) constitutionnelle. Et dans cette perspective, le spirituel - dont la légitimité est indéniable - devrait veiller particulièrement au respect de cette exigence dans la gouvernance du pays (vision de l’émergence, législation, programme de l’éducation nationale, lutte contre la débauche, etc.).
Et certes, la Constitution est un consensus sacré, mais forcément dynamique, en rapport avec l’évolution de nos mentalités ; dès lors, toute modification ne devrait aller que dans le sens d’un élargissement (du consensus) et d’une plus grande conformité avec nos convictions religieuses et culturelles. Oui, toute voie fondée sur une autre idéologie (en dehors de Dieu) mène inexorablement à la perdition (29. L’Araignée : 41 -43 – Al-Ankabût).
Il est donc temps de "dé- séculariser‘’ ("dé- laïciser’’) notre République ; et dans cette perspective, le premier acte que les religieux doivent exiger, c’est la révision de l’article premier et l’abrogation de l’article 4 de la Constitution. Oui, dans l'article 1er de notre Constitution, il est mentionné que notre République est laïque - c'est à dire qu'elle respecte toutes les religions - ce qui est une bonne chose -, mais s'interdit de s'en inspirer ; pour ces républicains (laïcs), le Coran et les autres Livres Sacrés (Thora et Évangile) n'ont aucune espèce d'importance - c'est la triste réalité ; bref, pour eux, Dieu n'a pas sa place dans la République ! Et c’est dire qu'un débat sur la laïcité s’impose absolument ; c'est une voie obligée pour conformer notre république à nos convictions religieuses et réorienter notre pays sur la véritable voie de la paix et de la prospérité - et donc de l’émergence !
Et de préciser que dans une république démocratique islamique, les non-musulmans y seraient forcément épanouis, car, en vérité, toutes les religions monothéistes (Judaïsme, Christianisme, Islam) convergent parfaitement dans leurs principes fondamentaux (valeurs) ; oui, une loi d’inspiration islamique ne peut pas nuire un chrétien ou un juif - et vice-versa, si les ‘’Textes Sacrés’’ (Coran, Évangile, Thora) sont bien compris. Et donc en principe, il ne devrait pas y avoir de problèmes pour les différentes communautés confessionnelles à s’entendre sur une constitution, car les obligations religieuses des trois religions monothéistes (Islam, Christianisme et Judaïsme) sont quasi-identiques [42. La Concertation (ou La Délibération) : 12-15 - Ach-Chûrâ’]. Oui, le Coran enseigne explicitement que la Thora et l’Évangile, révélés respectivement aux prophètes Moïse et Jésus fils de Marie, sont aussi ‘’Direction et Lumière’’ [(5. La Table Servie : 15-19 … 44-50 - Al-Mâ’idah)]. Et au lieu de bâtir notre république sur cette convergence, les laïcs nous ont imposés l’exclusion de la Religion dans la gestion de la cité - Une véritable dictature !
Et au vu de tout cela, les religieux - qui sont les gardiens du temple - devraient prendre leur distance par rapport aux libéralités des hommes politiques et la réalisation de certaines infrastructures qui risqueraient de les assujettir au pouvoir temporel et de les éloigner de leur véritable mission - entre autre, leur devoir d’orientation et de veille sur tout ce qui touche à la politique (stratégies pour l’édification d’une cité juste, paisible et prospère) ; le Prophète (PSL) avait pourtant explicitement prévenu contre toutes ces formes de corruption et de compromissions :
Mu’adh b. Jabal rapporte avoir entendu ces paroles du Prophète (PSL) : “Acceptez les dons tant qu’il s’agit de dons. Mais si cela devient de la corruption, ne les acceptez plus ! Je crains toutefois que vous ne les refusiez pas, poussés à la fois par la nécessité et la pauvreté. La roue de l’Islam tourne, tournez dans le sens du Livre (le Coran), car le Livre et le gouvernant divergeront. Ne vous séparez pas donc du Livre ! … (Abû Naîm)
Et ce message ne peut pas être plus explicite !
Et pour ne pas conclure, de rappeler que notre Constitution, en son article 4, interdit la formation de partis politiques se réclamant d’une confession (religion), tels les partis ‘’démocrates-chrétiens’’ observés pourtant dans les ‘’grandes démocraties’’ (Allemagne, entre autres) ; dans notre pays, il est autorisé à un parti politique de s'inspirer de Karl Marx et Lénine, mais il est par contre formellement interdit de s'inspirer du Prophète Mouhammad (PSL) qui est notre modèle parfait et éternel maître à penser. Et il s’agit-là indéniablement d’une violation manifeste de la liberté d’opinion qui est le premier pilier des droits de l’Homme. Et à l’évidence, notre pays ne sera jamais une véritable démocratie tant que les dispositions restrictives imposant la laïcité ne seront pas abrogées - et cette tâche incombe au pouvoir législatif. Oui, la laïcité ne se décrète pas ; c’est une question de rapport de forces - Que les démocrates le reconnaissent !!!
Et certes, ce sont nos religieux qui doivent impulser cette dynamique de conformer notre république aux convictions de l’immense majorité des sénégalais - bien entendu, dans le respect des droits fondamentaux des minorités, dans les limites de l'acceptable (morale et éthique) - tel est le fonctionnement de toute véritable démocratie. Mais il appartient aux politiques et intellectuels de s’accaparer de ce projet et de le mettre en œuvre. Oui, si nous sommes des croyants, notre république doit se fonder essentiellement sur ce consensus (islamo chrétien) pour édifier notre législation et nos programmes d’enseignement.
DOCTEUR MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE
Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar
Pédiatre à Thiès
Recteur de l’Université Virtuelle « la Sagesse » de la Fondation Serigne Babacar SY Ihsaan-Bienfaisance (Thiès).
Rétro confirmateur (Consolateur) du Mahdi, Son Éminence Serigne El Hadj Madior CISSE, fils spirituel de Serigne Babacar SY, khalife de Cheikh Ahmad TIDJANI Chérif - le ''Sceau des Saints'' et ''Christ de la Parousie'' (Jésus fils de Marie revenu).
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