Publié le 20 Feb 2013 - 18:05
ENQUÊTE SUR LA TRAQUE DES BIENS MAL ACQUIS

 Pourquoi ça traîne...

Depuis quelques mois, l'opinion commence à se lasser des convocations d'anciens dignitaires du régime de Wade qui semblent ne rien donner. Si les blocages sont réels, ce n'est pas faute d'éléments à opposer à Karim Wade et Cie.

 

Selon nos sources, les dossiers les plus importants seront bouclés d'ici la fin du mois. Les enquêteurs les transmettront au Procureur spécial et la Justice décidera de la suite. Pour le cas de Karim Wade, nos sources révèlent que malgré les rumeurs qui circulent, à savoir que rien ne peut être retenu contre lui, il nous revient que certains de ses proches ont confié de bien précieuses informations aux gendarmes de la Section de recherches de la Gendarmerie nationale.

 

Parmi ceux-là, on cite bien les noms de ses plus proches collaborateurs et de certains notaires de la place. Par contre, les recoupements effectués sur certains dossiers révèlent bien qu'il est bien difficile de placer certains gros calibres comme Bourgi dans la posture toute simple de prête-noms, pour la bonne et simple raison qu'ils avaient déjà des sous avant même que Karim Wade ne prenne des muscles. Du reste, à l'aéroport de Dakar, les enquêteurs semblent bien tenir du béton.

 

Dans tous les cas, on veut bien relever que si ça hésite tant, c'est pour éviter de se faire taper sur les doigts, déjà qu'une brèche a été ouverte au niveau de la Haute cour de Justice de la Cedeao par le Pds, pour contester la mesure d'interdiction de sortie du territoire frappant plusieurs anciens ministres et hauts responsables du régime de Wade. Le pouvoir surveille également attentivement l'Union européenne et les Etats-Unis qui surveillent bien les enquêtes en cours. Ces pays tiennent bien compte du respect des droits des personnalités poursuivies, même si par ailleurs ils ont donné un sacré coup de pouce à l'opposition, aujourd'hui au pouvoir, lors de la dernière élection présidentielle.

 

 

 

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