Enseignement privé
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L’éducation ‘’ne peut être assimilée à un simple produit de consommation appréciée en volume, mètre ou litre’’. Cette précision est de la Fédération de l’éducation et de la formation (FEF).
‘’C’est de l’avenir de nos enfants dont il est question ; la scolarité articulée à un programme d’études est globale et que toute année entamée est normalement due ; la principale source de revenus des établissements est constituée par les frais d’écolages payés par les parents d’élèves ; les charges de ces établissements s’étalent sur 12 mois, pour une période d’activités de 9 mois ; la fermeture des classes, décidée par le président de la République, a privé les pères et les mères de famille que sont les enseignants et les personnels administratifs et de services des établissements, d’avoir des revenus pour faire vivre leurs familles en tant que consommateurs’’, souligne la FEF dans un communiqué transmis hier à ‘’EnQuête’’.
La même source indique que la subvention octroyée par le gouvernement ‘’ne saurait venir se substituer au paiement des scolarités’’. Car ‘’ne couvrant nullement’’ les charges (salaires, loyers, autres frais de fonctionnement) des structures d’enseignement privé.
...La FEF poursuit que les établissements ont eu à recevoir, depuis le 25 juin 2020, les élèves des classes d’examens (CM2, 3e et terminales). Ceci en respectant la distanciation préconisée par les autorités étatiques. ‘’Ce qui a amené un dédoublement de leurs charges en multipliant le nombre de classes par autant de groupes de 20 élèves) ; la validation de l’année par le passage en classe supérieure des élèves des classes intermédiaires a été faite par la tenue de conseils de classe, comme l’a prescrit le ministère de tutelle. La remédiation en termes de gap pédagogique sera nécessairement faite au bénéfice des classes intermédiaires et entrainera une surcharge de travail et de coûts pour ces structures dès la reprise normale des cours’’, soutient la FEF.
En tout état de cause, la fédération rejette dans sa forme et son fond les propos du président de l’Ascosen, Momar Ndao, et demande aux parents d’élèves et d’étudiants, de ‘’s’acquitter du paiement de la scolarité’’ qui, dans le contexte actuel de la pandémie de la Covid-19, est devenu, selon elle, ‘’un devoir moral’’. Car faisant appel au sens de la solidarité qui est le ciment de la société sénégalaise.