Publié le 17 Feb 2013 - 12:06
ESCROQUERIE FONCIÈRE À BAMBILOR

L'ancien sous-préfet de Sangalkam placé sous contrôle judiciaire

 

Comme annoncé par EnQuête dans son édition du vendredi, l’ex-sous-préfet de Sangalkam a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire. Ibou Diop partage le même sort que la dame Yaye Laye Samb, également placée sous contrôle judiciaire. Ils sont considérés comme les complices de Assane Aly Ndiaye, ancien président de la délégation spéciale de Bambilor et Ousmane Dia, poursuivis pour les délits d'association de malfaiteurs, escroquerie, faux dans un document administratif et transaction sur un terrain du domaine national.

 

L'ancien président de la délégation spéciale et son supposé courtier, dans la vente des terrains incriminés,eux, ont étaient placés sous mandat de dépôt par le doyen des juges d'instruction. Ils ont rejoint la citadelle du silence, Reubeuss.

 

Le quatuor, qui se trouve actuellement entre les mains de la justice, est accusé d’avoir vendu trois parcelles à un syndicaliste membre du Sudes, du nom de Sarr. Une enquête a permis de découvrir que l’extrait de délibération du plaignant M. Sarr était faux et renfermait les signatures du sous-préfet Ibou Diop et du président de la délégation spéciale de Bambilor Assane Aly Ndiaye.

 

Lorsque le courtier qui se trouve être Ousmane Dia a été pris par les hommes en bleu, il n'a pu prouver l’authenticité des documents qu’il avait fournis à son client lors de la vente. C’est alors qu’il a indexé ainsi que les deux autorités qui ont tout de suite été interpellées à leur tour. Ibou Diop et Assane Aly Ndiaye ont reconnu que les parcelles appartiennent au promoteur, et qu'ils ont été induits en erreur.

 

 

Toutefois, l'ancien sous-préfet Ibou Diop peut compter sur le soutien de son corps d'origine qui se mobilise pour le tirer d'affaire. Les administrateurs civils se disent ''traumatisés'' par cette incarcération. ''C'est du jamais vu'', dit-on. Le sous-préfet, dans ce cas d'espèce, opère un contrôle à posteriori. ''Il ne participe pas aux délibérations, il ne fait qu'approuver les décisions du conseil rural'', peste-t-on. Suffisant pour que les collègues de Ibou Diop réfutent la thèse d'une infraction pénale dans cette affaire.

 

L’ancienne autorité administrative de Sangalkam avait été rappelée au ministère de l’Intérieur, après l’avènement de la deuxième alternance.

 

 

 

 

Gaston Coly

Section: 
FESTIGRAFF 2025 - LE MUR DE GRAFFITI LE PLUS LONG AU MONDE : Un grand projet pour un festival innovant
RARETÉ DU POISSON : Une réalité constatée au Port autonome de Dakar
TRAFIC DE DROGUE, TRAITE DES ÊTRES HUMAINS ET TRAFIC DE MIGRANTS : GAFI, Interpol et ONUDC traquent les bénéficiaires
L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE GÉNÉRATIVE (GENAI) : Elle pourrait redéfinir un emploi sur quatre
TOURISME DURABLE : L’université Iba Der Thiam de Thiès accueille les 15e Journées scientifiques
SANTÉ DE LA REPRODUCTION ET VIOLENCES BASÉES SUR LE GENRE : Un combat en chiffres et en actes
ABUS DE CONFIANCE PRÉSUMÉ : Un différend autour d’un achat de Range Rover atterrit devant la barre
AFFAIRE DU MEURTRE DE L'ICP DU POSTE DE SANTÉ D’ARAFAT : Plusieurs personnes interpellées
Chanvre Indien
DÉCISION DE LA COUR SUPRÊME Le décret de nomination des membres de la Cena annulé
JUSTICE ET DÉTENTION : Frapp réclame le jugement des détenus pour délits d’opinion
SICAP
MBOUR - NAUFRAGE D’UNE PIROGUE DE CLANDESTINS : Deux ans de prison requis contre le capitaine Cheikh Sall
AFFAIRE DES BIENS DE YAHYA JAMMEH : Un duel judiciaire s’annonce entre Amie Bensouda et Alagi Kurang
DOLÉANCES ADMINISTRATIVES, EXPERTISE, PROJETS… : Diomaye tend la main à la diaspora
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DES FORCES ARMÉES DU SÉNÉGAL : Un centre d’entraînement tactique d'un coût de 1,4 milliard F CFA inauguré
APRÈS LE RÉSEAU DE VOLEURS DE BÉTAIL À SAINT-LOUIS : Une autre bande tombe à Mbacké
VOL À MAIN ARMÉE AU POSTE DE SANTÉ D’ARAFAT DE KOUNGHEUL : L'infirmier-chef de poste tué à coups de machette
BROCHETTES DE CHAT : L’association Hadin kan Mahawta brise le silence 
PROPOS OUTRANCIERS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX : Kairé et Azoura risquent trois mois ferme