Les trois dossiers chauds sur la table de Fédération
La Fédération sénégalaise de football (FSF) aura, à partir de ce mois de décembre, un programme aussi chargé que celui des Fédérations dont les équipes nationales seront présentes à la phase finale de la CAN 2013, au vu du nombre de dossiers à traiter.
Le premier dossier sur la table de l'équipe dirigée par Me Augustin Senghor concerne la désignation du futur entraîneur devant succéder à Joseph Koto, limogé en octobre dernier après l'élimination du Sénégal de la prochaine Coupe d'Afrique des nations (CAN).
Le choix de ce technicien doit conditionner la recherche d'un match amical pour la date de fin février. Cette rencontre va servir de préparation à l'échéance de mars contre l'Angola, comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2014.
Ce dossier est d'autant plus urgent que le ministre des Sports, Mbagnick Ndiaye, lors de son passage devant les députés mardi dernier, a préféré laisser la gestion de cette affaire à la Fédération, afin que celle-ci puisse faire le choix qui lui convient le mieux. La seule limite fixée semble concerner les finances.
Après la suspension du stade Léopold Sédar Senghor pour un an, l'autre gros chantier que la Fédération doit terminer est celui du stade devant accueillir les Lions pour le match contre l'Angola.
Aussi bien au ministère des Sports qu'à la FSF, il est quasiment acquis que cette rencontre ne pourrait pas se jouer au Sénégal, au vu de l'état des infrastructures sportives locales. Ces dernières auront besoin de plus d'un coup de lifting pour être aux normes.
S'il est acté que la rencontre contre les Palancas Negras n'aura pas lieu sur le sol sénégalais, on attend de voir quel pays sera choisi pour ce match, le ministère des Sports et la Fédération s'étant entendus sur les critères de choix : ce doit être un pays facilement accessible pour les supporters sénégalais. S'y ajoute qu'il ne doit pas coûter cher.
L'arbitrage constitue l'autre grand dossier de la Fédération de football, dans la perspective d'un démarrage effectif des compétitions prévu en début janvier.
En concertation avec la Ligue sénégalaise de football professionnel, la Fédération doit se hâter pour trouver une solution au problème de l'arbitrage né des incidents du match contre la Côte d'Ivoire.
La démission de Badara Mamaya Sène, le président de la Commission centrale des arbitres (CCA) de la FSF, a contribué à augmenter la césure entre les deux patrons des deux structures, surtout si l'on prend en compte la volonté de la Fédération de mettre sur pied une Direction générale de l’arbitrage.
Mais l'un ne pouvant aller sans l'autre, il urge de panser les plaies et de se parler pour un démarrage effectif du championnat.
Si la Fédération de football est dans son droit de mettre sur pied une DGA, force est de reconnaître que Badara Mamaya Sène est incontournable dans le milieu de l'arbitrage.
Il serait difficile voire impossible d'imaginer un accord avec les arbitres en le contournant, d'où la nécessité d'ouvrir le dialogue, avec comme facilitateur le ministre des sports en personne, Mbagnick Ndiaye.
APS