Publié le 23 Sep 2024 - 12:13

Hé ! Messieurs de la soi-disant nouvelle opposition, ne contrevenez pas au choix de la population

 

Monsieur le Président de la République : "La préservation de la dignité de notre Assemblée Nationale et la cohésion nationale valent bien que vous dissolviez cette institution".

Le Président de la République a dissout l’Assemblée Nationale conformément aux dispositions constitutionnelles, donc légalement au grand dam des politicards de Benno et de certains de leurs nouveaux alliés qui se réclament d’une soi-disant nouvelle opposition. Comme il leur fallait trouver à redire, malgré le caractère légal de la décision, ils sont allés chercher désespérément dans les caniveaux, les "arguments" de parjure et d’inélégance pour s’attaquer à la décision et par-delà, à la personne du Président de la République. Comme si cela ne suffisait pas, ils n’ont pas hésité, toute honte bue, à lâcher certains de leurs sbires et ouailles sur les plateaux de télévision. Ces derniers s’extirpent les tripes pour manipuler les sénégalais dans le but de les dresser contre le pouvoir légitiment par incarné par le couple Diomaye-Sonko insultant de ce fait, le choix des sénégalais. La mine grave qu’ils affichent  sur les plateaux de télévision  dénote toute l’amertume et la haine qui les habitent depuis que le pouvoir est conféré au PASTEF. Cependant, le cynisme de leur ambition leur fait occulter malheureusement, trois choses essentielles :

  • Le pouvoir actuel est là au moins pour cinq ans comme le lui confère la constitution et que sa fin ne saurait être acté que par les urnes ;
  • la cote de popularité du couple Diomaye-Sonko ne peut  être entamée par des diatribes de  mauvais perdants  dont le cumul de leur suffrage lors des dernières présidentielles n’atteint pas  5% ;
  • l’heure devrait être pour eux à l’introspection et à l’évaluation de leur bilan catastrophique plutôt qu’à s’inscrire dans une dynamique de déstabilisation du nouveau régime. Ce qui est synonyme d’approfondissent de la déchirure que connait le peuple sénégalais, depuis le sordide complot contre Ousmane Sonko. Chose que les sénégalais n’approuveront jamais pour avoir trop souffert de leurs turpitudes. L’heure devrait être à la réconciliation.  

Au regard du comportement d’aujourd’hui  de ces gens de la nouvelle opposition, que penser de la réconciliation du peuple sénégalais qu’ils prônaient dans leur profession de foi ?  Duplicité ou sincérité ? Comme le dit l’écrivain ivoirien, Ahmadou Kourouma : "la politique ne réussit que par la duplicité." S’imprégnant de cette assertion de l’ivoirien, ils ont voulu faire de cette réconciliation un fonds de commerce. Sinon comment comprendre qu’en moins de six mois de gouvernance, alors que les nouveaux dirigeants n’ont même pas fini de mettre en place leur organisation, que ces politicards qui faisaient semblant de partager le même idéal de redressement du pays avec comme préalable, la réconciliation nationale, se mettent à attaquer tout azimut ce nouveau régime, plus particulièrement la personne d’Ousmane Sonko. Non, ces gens-là n’en ont cure des problèmes des sénégalais. Ils ne sont mus que par leur intérêt personnel et sont dans une logique de : "Ôte-toi de là que je m’y mette".

Ces néo-opposants, naguère amorphes et timorés par peur des foudres de Macky sall, ont validé sa volonté anti-démocratique qui tendait à réduire ses adversaires à leur plus simple expression. Il est évident que sans le courage et la ténacité d’Ousmane Sonko, Macky  Sall serait parvenu à sa fin. Que seraient alors devenus ces hommes du trio Gueum sa bopp, Agir et République des valeurs ? A peine sortis du trou noir dans lequel ils s'étaient réfugiés, ils ont choisi de faire feu de tout bois contre Ousmane SONKO, quitte à verser dans l’impertinence. Pourtant, la morale voudrait qu'ils lui témoignent de la reconnaissance pour les avoir  libérés du joug de Macky SALL au prix de sa vie. Les sacrifices consentis par ce dernier sont encore vivaces dans la mémoire des sénégalais.

Comble de malheur, faisant fi de la décence et de la morale, pour arriver à leur fin, ils ne trouvent aucune gêne à faire alliance avec leurs bourreaux d’hier, pour s’attaquer sans relâche, à la moindre incartade, à la personne d’Ousmane SONKO.  En empruntant la stratégie du défunt pouvoir, consistant à canarder l’homme, à le diaboliser, en tirant même sur la fibre religieuse,  ils donnent la preuve que leur attitude est engendrée par la haine. Laquelle haine ne peut découler du  comble de leur immaturité politique dont ils ont du mal à se départir.

Sous ce rapport, nous les invitons à s’imprégner de la pensée de l’écrivain français Robert Sabatier "S’opposer n’est autre que proposer. Une opposition sans proposition n’est qu’un mouvement d’humeur".

Le pays a besoin de calme et d’une union sacrée pour arriver à bout des problèmes qu’il endure et qui ne sont que la conséquence des mauvaises politiques publiques, jusqu’ici menées par les régimes qui se sont succédé depuis notre indépendance. Ces problèmes ont pour nom : pauvreté, insécurité, mauvaise gouvernance (gabegie, corruption, bradage des ressources naturelles), immigration, inondations et chômage des jeunes.

L’illustration la plus parfaite de la conséquence des mauvaises politiques publiques est donnée par le classement PMA (Pays les Moins Avancés) 2021 de l’Organisation des Nations Unies qui place le Sénégal  parmi les 46 pays les plus pauvres du monde. C’est une aberration au regard de la qualité de nos ressources humaines et du potentiel de ressources naturelles dont dispose le Sénégal.

Pour une fois que le Sénégal, par la grâce divine, est dirigé par  de jeunes patriotes qui ne sont mus que par l’intérêt général comme en témoigne leur rapport avec nos derniers publics, en tant que fonctionnaires de la Direction Générale des Impôts et Domaines (DGID), voilà qu’une caste de dirigeants politiques, en quête de légitime populaire cherche vaille que vaille à leur barrer la route. L’aura dont bénéficie Ousmane Sonko, qui n’est pas prête de s’estomper, il la doit à ses convictions, sa droiture, l’amour de son pays et le don de soi. Il est temps que tous les détracteurs d’Ousmane Sonko sachent que leurs agissements seront vains. Le peuple mâture ne succombera pas à la duplicité.

Sous ce rapport,  les anciens parlementaires de Benno doivent comprendre que le peuple les tient pour responsables de tous les maux que connait le pays. En tant que détenteurs du pouvoir de contrôle de l’action publique, hormis la vantardise de se réclamer : « députés de Macky SALL » les a-t-on vu, une seule fois, rejeter un projet de loi venant de l’exécutif ?

La nouvelle opposition et ses nouveaux alliés (hier bourreaux du peuple), doivent comprendre eux aussi que les législatives du 17 novembre 2024, sonneront définitivement leur glas. Ainsi prendra fin le débat indécent qui tend à la déchéance du Premier Ministre Ousmane Sonko.

« La présente contribution est synonyme de "cri de cœur" d’un citoyen, qui faisait partie de cette génération des années 80 qui a porté Maitre WADE au pouvoir. Aujourd’hui, devenu observateur averti de la scène politique, ce dernier ne peut s’empêcher de prendre sa plume pour dénoncer l’égoïsme et la boulimie de certains de nos hommes qui, pour satisfaire des ambitions personnelles, empruntent la voie de la déstabilisation du nouveau régime au détriment de cette vaillante jeunesse sénégalaise.»

 

                                                                                                   Mamadou FAYE / Grand-Yoff

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