L’Icom sera au rendez-vous
En prélude à la journée internationale des musées, des membres du Conseil international des musées (Icom), section Sénégal, ont fait face à la presse hier, au musée d’art africain Théodore Monod.
A l’instar du reste du monde, le Sénégal fêtera ce 18 mai la journée internationale des musées. A cet effet, le Conseil international des musées pour le Sénégal (Icom) a tenu une conférence de presse hier au musée d’art africain Théodore Monod. L’Icom est une association mondiale dont la section sénégalaise est composée d’une dizaine de structures. Certaines d’entre elles regroupent des étudiants ou des particuliers amoureux ou intéressés par les musées.
Cette année, le thème retenu pour célébrer cette journée est ‘’musée et histoires douloureuses : dire l’indicible dans les musées’’. L’Icom compte marquer cette journée à sa manière. ‘’D’habitude, on fêtait cette journée en nous retrouvant pour échanger autour du thème mais également pour parler des problèmes que nous avons et chercher des solutions à ces derniers’’, a fait savoir la présidente de l’Icom, Fatima Fall. Mais pour cette présente célébration, il n’en sera pas ainsi. ‘’Nous sommes un nouveau bureau.
Nous sommes en train de réfléchir sur comment fonctionner. On est en train d’élaborer un plan d’actions. On a laissé à chaque structure le soin d’organiser ses propres activités en attendant de voir l’année prochaine comment fonctionner de façon beaucoup plus globale et surtout de façon beaucoup plus visible, non seulement à l’endroit du Sénégal, mais surtout du monde entier’’, a-t-elle déclaré. Dans ce cadre, le musée d’art africain Theodore Monod prévoit d’organiser une journée porte ouverte ce jeudi. L’entrée y sera donc gratuite. Tous ceux qui le souhaitent peuvent y faire un tour et découvrir les collections qu’il abrite.
Au musée des Forces Armées, une série de visites déjà programmées y sera effectuée. A Saint-Louis, des projections et visites guidées y sont prévues dans ce cadre. Déjà que la vieille ville reçoit les journées du patrimoine en ce moment.
En outre, comme l’a dit Mme Fall, le 18 mai est un bon prétexte pour parler des problèmes auxquels font face les musées. Parmi les écueils soulevés figure celui du déficit de personnels. A cela s’ajoute un manque de formation de ces ressources humaines. ‘’Nous gérons des collections qui sont très fragiles. Il faudrait qu’on puisse mieux les conserver mais en même temps, pouvoir les exposer et publier. Il ne sert à rien de ne faire que de la conservation. Nous sommes là pour conserver, collecter et publier’’, a-t-elle assuré.
BIGUE BOB