Les points focaux renforcés à Saly

Renforcer les capacités des points focaux chargés de la gestion environnementale et sociale (Ges) et du mécanisme de gestion des plaintes (MGP), en les dotant de compétences nécessaires à l’utilisation efficace du manuel technique de gestion environnementale et sociale actualisé, ainsi qu’à la gestion adéquate et au traitement efficient des plaintes. Tel était l’objectif général d’un atelier organisé à Saly. Des points focaux de 19 collectivités territoriales urbaines du Pacasen y ont pris part et ont été formés sur la gestion environnementale et sociale et le mécanisme de gestion des plaintes (MGP).
Dans le cadre de la mise en œuvre du financement additionnel du Pacasen, prévu pour une durée de deux ans, donc jusqu’au 31 décembre 2026, l’Agence de développement municipal (ADM) a élaboré le Manuel technique de gestion environnementale et sociale (MTGES), dont l’objectif est de présenter et définir les procédures de gestion environnementale et sociale des activités et projets financés. De plus, un guide de la participation citoyenne et de la gestion des réclamations ainsi qu’un manuel pour le mécanisme de gestion des plaintes (MGP) ont été élaborés par le programme.
La mise en place d’un MGP par les collectivités territoriales constitue un indicateur de performance dans le cadre de l’allocation de performance pour les 19 communes IDP.
Par conséquent, il a été demandé à toutes les collectivités territoriales du Pacasen de désigner des points focaux MGP, dont la mission principale est de centraliser l’enregistrement des plaintes, griefs et réclamations, et de veiller à leur traitement conformément aux procédures du manuel MGP.
Par ailleurs, dans le cadre de l’intégration du changement climatique et conformément à l’IDP3.3 pour les 19 communes IDP, il a été demandé à toutes les collectivités territoriales du Pacasen de nommer également un point focal Ges. La mission principale dudit point focal est de prendre en charge toutes les questions relatives à la gestion environnementale, sociale et au changement climatique dans la gouvernance de la commune, tout en veillant à intégrer la dimension genre dans les actions de développement, notamment dans le déploiement de la CDN.
Assurer une mise en œuvre optimale de leurs projets prioritaires…
Il était donc essentiel de renforcer les capacités de ces points focaux à travers une formation pratique sur la Ges et la procédure de gestion des plaintes, en complément du programme de renforcement des capacités du CNFPLF. Cette formation visait à leur permettre une gestion optimale des plaintes et à garantir l’intégration des aspects environnementaux et sociaux dans la réalisation des projets des collectivités territoriales. ‘’La gestion environnementale et sociale (Ges) n’est plus une option : elle est une exigence, un impératif dans la conduite de tout projet de développement. Elle permet d’anticiper les risques, de protéger notre écosystème, de préserver la qualité de vie des populations et d’assurer la durabilité des investissements publics’’, a souligné Abdourahmane Ndour, directeur de la Réglementation environnementale et du Contrôle au ministère de l’Environnement et de la Transition écologique.
Cette formation constituait ainsi un levier essentiel pour renforcer les capacités des acteurs impliqués, garantir une mise en œuvre efficace des plans de gestion environnementale et sociale, et assurer la conformité du projet avec les exigences nationales ainsi que les standards internationaux, notamment ceux de la Banque mondiale.
En marge de cet atelier, l’ADM a tenu une réunion de mise au point avec la Direction de la réglementation environnementale et du contrôle (DIREC), afin d’analyser ensemble les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de la convention liant les deux parties et d’identifier des solutions concrètes pour l’atteinte des indicateurs de performance fixés.
Pape Mbar Faye