Publié le 6 Feb 2018 - 17:21
LANCEMENT D’UNE NOUVELLE SERIE ‘’WASSAA’’

La voyance mis en scène

 

La cérémonie de lancement de la nouvelle série télé ‘’Wassaa’’ s’est tenue vendredi dernier. Face à la presse, l’équipe de production est revenue sur le contenu de ces sketchs de 5 minutes qui retrace le quotidien des Sénégalais par le biais de la voyance. Ce feuilleton passe depuis hier soir sur la Rts2.

 

Pour réinventer le quotidien des Sénégalais, la maison de production de contenus audiovisuels et scéniques Artmada a lancé, en fin de semaine dernière, une nouvelle série intitulée ‘’Wassaa’’. Une capsule de 5 minutes sur la voyance, qui relate les mésaventures de Coudou et de Yaddi, deux ‘’drôles’’ de voyantes différentes et opposées, et en même temps complémentaires.

En conférence de presse, l’équipe de production, la réalisatrice Mada Ndiaye et le scénariste Ibou Fall, annonce ‘’la couleur sur le net où la série bat déjà des records de vues’’. ‘’Wassaa’’ est une série qui met en scène deux coépouses d’un défunt marabout exerçant le même métier, celui de voyant. Décrivant avec un humour permanent les réflexes de la femme sénégalaise, ‘’Wassaa’’ transpose de manière subtile les péripéties d’une rivalité assumée entre deux femmes de générations différentes’’, lit-on dans le document de presse.

Selon la réalisatrice Mada Ndiaye, cette série de 100 capsules est tirée de la rubrique du journal d’Ibou Fall qui s’appelle le ‘’P’tit railleur’’. Elle est notamment une reprise de la chronique ‘’Solbé et Ndem’’. ‘’Cette chronique a tout de suite éveillé ma curiosité et je me suis dit que c’est original de traiter la société sénégalaise par la voyance, parce que c’est la chose la mieux partagée, quelle que soit la situation sociale de la personne. Donc, à partir de là, nous avons voulu jeter un regard sur la société sénégalaise’’, explique-t-elle.

D’après le scénariste Ibou Fall, tous les sujets relatés dans cette série sont d’actualité. Pour lui, à travers la voyance, on peut parler de tous les Sénégalais, toutes générations et catégories sociales confondues. ‘’Il sera question de l’histoire des sportifs, des politiciens, des honnêtes gens, des délinquants, entre autres.  Tous les sujets vont être discutés, parce que c’est ce qu’autorise la voyance, et la société sénégalaise a encouragé la productrice à avoir ce projet de série’’, selon le journaliste.

‘’Wassaa’’ est diffusée depuis hier soir sur la deuxième chaine de la radiodiffusion télévision sénégalaise, Rts2.

 

Section: 
EXPO "TRAITS ET LETTRES" AU CARRÉ CULTUREL : Le pouvoir de l'art dans l'éducation et la transformation sociale
AVANT-PREMIÈRE « AMOONAFI » DE BARA DIOKHANE : L'art, l'histoire et le droit au service de la mémoire
EXPOSITION "SYMBOLES DE LA VIE : AU-DELÀ DU REGARD" : Réflexions sur la condition humaine
LE SYNPICS ET CONI IA LANCENT UNE FORMATION : Vers une révolution technologique du secteur médiatique
LIBERTÉ DE PRESSE ET DROIT À L’INFORMATION : RSF appelle les députés à instaurer quatre réformes
BIENNALE OFF : L'Orchestre national raconté à Douta Seck
EXPOSITION FALIA La Femme dans toutes ses facettes
MUSIQUE À L’IMAGE : Plusieurs jeunes formés au Sénégal
CÉLÉBRATION 50 ANS DE CARRIÈRE : L’Orchestra Baobab enflamme l’Institut français de Dakar
15e ÉDITION DE LA BIENNALE DE DAKAR : Seulement deux prix remportés par le Sénégal
BIENNALE DE DAKAR : Un éveil artistique, selon Bassirou Diomaye Faye
CÉRÉMONIE D'OUVERTURE DE LA 15e ÉDITION DE LA BIENNALE DE DAKAR : Dak’Art pour un voyage culturel
EXPOSITION ‘’FAIRE LIEU’’ À DAKAR : Cinq lieux africains comme espaces de transformation
BIENNALE DE DAKAR   - EXPO ‘’DEVOIR DE MÉMOIRE’’ : Un modèle d’engagement culturel
Goncourt 2024
PRÉSENTATION TAARU SÉNÉGAL : La première Symphonie d'Amadeus
PARTICIPATION DES USA À LA BIENNALE DE DAKAR : Mettre en lumière l’influence de la culture africaine sur l'art américain
MARIAM SELLY KANE - JOURNALISTE : Une voix pour les femmes et les enfants
MBOUR - MONITORING SUR L'ÉMIGRATION CLANDESTINE : La Commission nationale des Droits de l'homme à la recherche de solutions
PROJECTION DU FILM ‘’FÀTTE XAJU FI’’ : Un appel à la mémoire pour la bonne gouvernance