Publié le 29 Nov 2024 - 12:41

LETTRE OUVERTE AU MINISTRE DE L’URBANISME SITUATION DU POINT E (IMPASSE ET IRREGULARITES)

 

Monsieur le Ministre,

C’est en qualité de président de Le Collectif des habitants du Point E, que je vous adresse cette lettre, pour d’abord vous dire nos encouragements dans la décision gouvernementale d’assainir ce secteur important de toute ville qui se veut être une Capitale.

Nous sommes disposés à accompagner de nos conseils et de nos espoirs en une ville agréable, toutes les initiatives que votre ministère sera appelé à dérouler dans ce sens du mieux-vivre ensemble, dans une politique d’urbanisme inclusive et soucieuse des urbanités qui vont avec.

Monsieur Le Ministre, le quartier du Point E a une histoire. Son charme tenait à ses villas et ses impasses, et surtout qu’il était un quartier à « hauteur d’hommes », avec peu d’immeubles à plusieurs étages. Nous, les habitants du Point E, constatons pour s’en émouvoir, une anarchie récurrente dans l’érection de nombreuses constructions, dont il est parfois légitime de s’interroger sur le bien fondé des autorisations qui ont permis de les mettre en œuvre.

Notre collectif des habitants du point E a été saisie par de nombreux collectifs de riverains, qui semblent désemparés par toutes ces tours qui s’élèvent au Point E, notamment dans de nombreuses impasses, dont la plus problématique est celle qui est en construction très avancée dans l’impasse qui jouxte l’Hôtel Fleurs de Lys du Point E, alors que des arbitrages avaient conclu à des décisions d’en arrêter le cours.

C’est justement à cet effet que notre collectif vous interpelle Monsieur le Ministre. Comment a-t-on pu délivrer une autorisation de construire un immeuble d’une telle hauteur, lorsque la Direction de l’Urbanisme d’une République normale et normée, est informée que la parcelle en question a comme adresse hasardeuse, voire trompeuse, l’Avenue Cheikh Anta Diop, EX Route de Ouakam alors que l’adresse réelle de la parcelle, en fait dissimulée à l’autorité compétente est située Rue de la 1ère impasse en cul-de-sac en fond de cour d’une impasse, débouchant sur la rue de Diourbel ?

Notre Collectif des habitants du Point E souhaite avec votre assentiment et en accord avec les agents de votre Ministère, que tous ensemble, menions une réflexion sur le devenir de notre quartier historique, afin que les règles élémentaires d’urbanisme et de sécurité soient observées, pour le bien-être et le mieux-vivre de tous les Sénégalais qui ont décidé de vivre dans ce quartier qu’ils aiment tant. Nous alertons vos services sur la nécessité de vite mettre en œuvre un cadre de concertation entre ces associations d’habitants et de riverains, pour que ce quartier garde ses lettres de noblesse, d’urbanisme bien organisé au service d’urbanités sociales qui ont toujours eu droit de cité dans ce quartier du Point E.

Notre Collectif est soucieuse d’évoquer avec vous le problème de la sécurité et son corollaire, qui est le non-respect des règles de l'Urbanisme, qui bafoue les Droits des tiers.

En qualité de Président de cette association des Habitants du Point E, je déposerai auprès de vos services une demande d’audience, afin que nous puissions aborder tous les problèmes qui sont au cœur de vos préoccupations et de votre Doctrine Citoyenne du Jub-Jubal-Jubanti.

Dans l’attente de vous rencontrer, Veuillez Monsieur le Ministre, recevoir l’expression de nos sentiments les plus respectueux.

Le Président du Collectif des Habitants du Point E

Ibrahima Ndoye

20 Rue de kaolack

Point E

Dakar

 

Section: 
Sénégal : Une agriculture à bout de souffle face aux défis climatiques et structurels
DENOMINATION DU BOULEVARD DE GAULE : DEBAPTISER DE GAULE POUR REBAPTISER MAMADOU DIA EST UNE  HERESIE HISTORIQUE
ADOPTER UNE METHODE CARTESIENNE POUR REALISER LES POLITIQUES PUBLIQUES
Diomaye–Sonko : Entre espoirs de rupture et critiques précoces, quelle voie pour un Sénégal en transition ?
Le changement climatique met à nu les défaillances de l’Etat et attise la violence au Sahel
Repenser le développement touristique au Sénégal : Une stratégie d'innovation et de diversification
Mahammad Boun Abdallah Dionne ou la fierté d’être sénégalais
Valdiodio Ndiaye à l'épreuve des options mémorielles des pouvoirs politiques : Pour une reconnaissance nationale à la hauteur de l’Histoire
AN 1 DU PROJET PASTEF : Une transition complexe
Chroniqueurs en roue libre, journalistes sous silence : Qui défend encore ce métier ?
« NUREMBERG BIS » EN GESTATION
Reddition des comptes : Ne pas commettre les erreurs des précédents régimes
Le vent de la révolte a soufflé*
REVISITER L’HISTOIRE DE LA SÉNÉGAMBIE ANCIENNE Sur les traces de Ca Da Mosto (1455-1456)
Le Sénégal retourne au FMI, par manque de stratégie de souveraineté
LES PROBLÈMES FONCIERS AU SÉNÉGAL : Deux manifestations, deux solutions en urgence
Démission de mon poste de président de conseil d’administration (PCA)
Plainte contre le groupe Bolloré pour recel et blanchiment de onze organisations de la société civile africaine
CONTRIBUTION : Le FMI doit d'abord faire le ménage en son sein
L’IMPÉRIALISME ET LA FAILLITE DU SYSTÈME POST-COLONIAL : Le cas du Sénégal (Étude des Plans d’Ajustement structurel et leurs conséquences 1979/94)