Evolution du paysage universitaire sénégalais
En arrivant à la tète du département ministériel de l’enseignement supérieur, selon Abdoulaye SEYDI, M. Niane a trouvé une maison mal en point soumise aux soubresauts politiques et une lourde machinerie administrative.
Conscient qu’il s’était engagé dans une voie difficile, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche s’est très tôt impliqué à fond dans les affaires de son département à problème et a commencé à présenter des projets répondant aux préoccupations des Sénégalais (amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur, amélioration de la gouvernance universitaire, amélioration de l’utilisation des TIC dans les différentes universités, amélioration de l’efficacité interne et le renforcement des liens avec le marché du travail pour les étudiants).
Mais aussi et surtout, M. NIANE s’est attaqué à ces problèmes sans arrière pensée électorale ni carriériste, avec un œil fixé sur le bilan final dont il sera seul comptable. Quelques mois après son installation, cet homme pétri de combativité et de droiture et très bien aimé dans son fief réussit à s’affirmer au peloton de tête des vrais républicains capables de prendre des décisions importantes et de les exécuter avec fermeté. Il réussit sans faille à s’affirmer comme un leader dont la république en général et son département ministériel en particulier a besoin.
Politiquement, Mary Teuw NIANE incarne cette vague d’hommes politiques exigeants et ardents et qui apportent beaucoup de dividendes électoraux au gouvernement de Mimi Touré. Honnêteté intellectuelle doit nous obliger de reconnaitre qu’il a emprunté un long et difficile chemin, celui de pacifier et de réformer l’Enseignement Supérieur du Sénégal, un vrai champ de mines.
Il est à quelques mètres de réussir cette grosse entreprise. C’est pourquoi le Président de la République, le Gouvernement, la Société Civile et nous de la Diaspora devons l’aider : sa volonté d’aboutir est son unique atout, sa détermination son entière stratégie.
Aujourd’hui, la situation dans les universités sénégalaises s’est nettement améliorée. N’acceptons pas de torpiller les discussions sincères avec les Etudiants, Enseignants et Personnels Administratifs et Techniques et de Service. Nous de la diaspora, avons majoritairement approuvé son geste et l’avons jugé rassurant et aimons sa simplicité, sa générosité et sa constante disponibilité et son humeur égale en toute circonstance. Aujourd’hui, l’Enseignement Supérieur du Sénégal est à un tournant décisif de son histoire. Un tournant qu’il ne peut se permettre de rater, puisqu’il ouvre la voie d’accès des Universités dans le cercle des nations modernes.
ABDOUL DIA,
Doctorant Université de Metz. France