Poésie théâtrale de Mame Famew
L’écrivaine Mame Famew Camara a publié un nouveau recueil de poèmes intitulé ‘’Princesse aux principes’’, enregistré sur un Cd avec un fonds musical. L’auteure y mêle rimes et rythmes.
Plus de 20 poèmes, rimés et rythmés, avec des mélodies composées par Papis Konaté et Henry Guillabert, constituent le recueil ‘’Princesse aux principes ; Poésie théâtrale : rimes et rythmes’’ de l’écrivaine Mame Famew Camara. L’auteure y parle essentiellement de la femme. ‘’J’adore la femme. Elle est matrice de l’univers et tout est femme. J’ai trois muses et elles sont toutes des femmes. Il s’agit de ma grand-mère, ma mère et moi’’, explique-t-elle. Ainsi, ces poèmes ne sont pas qu’écrits. Ils sont aussi déclamés sur un fond musical par moments doux, par moments assez rythmé.
La jeune écrivaine d’une trentaine d’années veut, à travers ce Cd, marquer la différence, dit-elle. Sa façon à elle de dévoiler la richesse de la musique classique sénégalaise à travers les instruments comme le violon et la kora. C’est elle qui écrit, lit et interprète l’œuvre toute entière.
Journaliste de formation, Mame Famew Camara est auteure de deux autres recueils de poèmes ‘’Si près si loin’’ paru en 2012 et ‘’Une flamme, une vie, une âme’’ paru en 2014. Si elle avait écrit ses premiers ouvrages pour nourrir son amour pour la littérature, elle dit avoir publié son dernier recueil ‘’Princesse aux principes ; Poésie théâtrale : rimes et rythmes’’ en guise de ‘’test de capacité’’. ‘’ C’est un défi que je m’étais lancé. Je suis un peu sensible et j’étais dans une entreprise privée où je faisais mon stage et j’ai été renvoyée au mois de février. C’est peut-être donc par défi que j’ai mis ce projet en œuvre pour montrer que je suis capable de faire du bon travail, que je valais même plus que ce stage’’, dit-elle.
Selon cette littéraire qui dit avoir pioché presque partout, en droit, en gestion et en communication, l’art est par essence cette chose qui naît après un choc. ‘’Les gens qui créent sont quelquefois des pauvres. En ce sens qu’ils sont pour la plupart blessés avant que les choses éclatent’’, explique-t-elle. Ainsi, elle dit avoir écrit en l’espace de trois mois 5 ouvrages. Pour ce tout nouveau, la jeune écrivaine n’attend qu’une seule chose : ‘’C’est du nouveau et je n’y attends pas grand-chose en termes de retombées. Ma fierté serait que l’on reconnaisse que la première personne à le faire est une Sénégalaise’’, laisse-t-elle entendre fièrement. Seulement, les gens reconnaîtront qu’elle est la deuxième à l’avoir fait après Birame Ndeck Ndiaye qui avait sorti ‘’Dekkil taalif’’, sous le même format.
AMINATA FAYE