Publié le 20 Feb 2013 - 03:15
MENACE DE MORT VIOLENCE À ASCENDANT

 La dame de 52 ans fait emprisonner son drogué de fils

La dame A. Lô, 52 ans, n'en peut plus. Elle ne veut plus vivre sous la terreur imposée par son fils, A. N, âgé de 29 ans. ''Je suis victime de ses menaces de mort, alors qu’il vit avec moi, depuis sa naissance. Il perturbe la quiétude de toute la maison et du voisinage, en s’attaquant à tout le monde, avec des armes ou en leur jetant des pierres''.

 

À la base de ce comportement indigne, une addiction à l'alcool et à la drogue. ''Il est toujours saoul comme un polonais, quand il rentre de ses virées qui durent parfois plusieurs jours. C'est aussi un fumeur notoire de chanvre indien. A cela s’ajoute le fait qu’il me traite de tous les noms d’oiseaux. J’ai perdu toute crédibilité dans le quartier, à cause de son comportement’’, a confié la dame, aux policiers du commissariat de Thiaroye qui ont cueilli et déféré au parquet A. N. Il séjourne en prison depuis le 13 du mois courant pour les délits de violence à ascendant, menace de mort et usage de chanvre indien. Si on en croit toujours la maman terrorisée, son enfant est également un voleur. Car à chaque fois qu'il est saoul, il dérobe matériels et habits, qui traînent dans la maison, qu’il revend à de vils prix. Disciple de Bacchus et adepte notoire du chanvre indien, A. N a déjà fait un séjour carcéral de trois mois, pour usage de chanvre indien .

 

Pour sa part, A. N a réfuté les accusations de sa maman à son égard. Devant les enquêteurs, il a soutenu que c'est le fait de s’adonner à la drogue qui dérange sa maman, à telle enseigne qu’ils sont tout le temps à couteau tiré. Selon lui, il n’a jamais été question de la menacer de mort. ''Je fume du chanvre indien et je bois de l’alcool. Mais contrairement à ce que dit ma mère, une fois ivre, je ne mène la vie dure à personne. Je ne m’attaque qu’à ceux qui veulent profiter de mon état d’ébriété pour me taquiner. Je n’ai jamais exercé de violence sur elle, ni menacé de mort'', a-t-il expliqué devant les limiers. Il a également réfuté le vol du matériel pour se payer de la drogue. Ses arguments n’ayant pas convaincu, il a été déféré au parquet.

 

CHEIKH THIAM

 

 

 

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