Publié le 29 Aug 2024 - 14:00
NOUVEAU DIRECTEUR GENERAL DES ELECTIONS

Pourvu que la lumière jaillisse !

 

Dans le journal L’OGRE n°628547 – Rubrique Sociale du vendredi 09 août 2024, y a été développé un long témoignage sur le remplaçant de l’ancien Directeur général des élections (DGE). Ce dernier, pour ne pas le nommé, aura éternisé à ce poste stratégique.

Cependant, il aura aussi, causé beaucoup de torts au secteur du monde pluri-graphique [le patronat dans sa globalité, les salariés-travailleurs & le syndicat affilié à la Centrale majoritaire], par la manière de procéder, lors de la distribution du marché, et durant la préparation à chaque élection électorale. La peur et la crainte d’une partie du patronat, qui s’était fait cibler, rabrouer et écarter sans raison aucune, auront planées sur leur tête, plus d’une décennie, sans rien n’y pouvoir.

Aujourd’hui que les rideaux sont tombés au profit d’un « diplômé d’Etudes approfondis en Droit public général»… la route doit pouvoir s’éclairer [davantage], laissant place à la lumière. Or, sur ce plan, il y avait eu trop de confusion sur la manière d’attribuer les offres. En ce sens, le cœur et le poumon étaient [uniquement] basé au secrétariat général des marchés, qui semait la pluie et le beau temps. En sera-t-il ainsi désormais ? Qu’en sera-t-il avec le mariage d’amour des organismes institutionnels comme : la Direction des marchés publics (DMP) ; l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) ; du Conseil national patronal (CNP) ; du Conseil national des employeurs dans la république Menzène (CNEM) ; de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) et enfin de l’IPREM/CSS.

A cet effet, il ne s’agit pas d’une nouvelle structure mais tout simplement, d’un changement d’homme ; puisque les structures étatiques demeurent en l’état, mais les hommes [passent]. Que donc, le nouvel arrivant doit pouvoir normaliser et nommer les personnes ressources chargées de vérifier, de contrôler et de fixer le nombre d’imprimeries dans son répertoire, par un choix « judicieux » ; puisqu’il s’agit de ne pas se tromper sur des questions aussi sensibles, qui peuvent porter préjudice, à l’administration Menzène (l’Etat et ses démembrements).

Que malheureusement, toutes ces dernières années, le mécontentement du patronat était monté crescendo. Ils (ces patrons) sont des employeurs qui, à force d’efforts et de sacrifices, ont su créer leurs entreprises et ont pu embaucher des salariés compétents et dévoués. Ils sont à la base même, d’une certaine stabilité du pays, pour avoir eu à contribuer grandement, à résorber le chômage en république Menzène. Ils forment des stagiaires sortis des écoles de formation de la place, recyclent à la fois des ouvriers et des techniciens, paient leurs impôts et les taxes qu’on leur inflige, à longueur d’années… dans le seul souci de préserver l’outil de travail. Toute une rude concurrence, que nous croyions seine [mais hélas], à notre grande surprise, il se passait des choses terribles et inacceptables, dans certaines institutions chargées du marché électoral. Certaines étaient impliquées et d’autres aucunement, dans un jeu mercantile et de bas étage… où la course au profit dominait et s’exerçait à plusieurs niveaux de l’administration Menzène… et les patrons étaient inquiets, parce que dominés par la peur. Et ils étaient [tous réduits] dans l’obligation d’un silence absolu.

Un rapport de force inégalable et inéquitable, au travers d’un lobby puissant, féroce et démoniaque. En cela, les enjeux sont énormes et les acteurs concernés, nombreux ; certes et qu’à ce jeu, il faut en éliminer par tous les moyens, de mille façons et de mille manières [arbitrairement], par un saupoudrage, une mascarade et par un jeu d’artifices. Sous cet aperçu, tout le patronat été resté abasourdi, silencieux, à l’égard d’une certaine administration publique, par sa position dominante, qui déroule sa partition.

Pourtant, les acteurs sociaux doivent pouvoir jouer chacun le rôle qui lui est dévolu : les employeurs (adossés au Cnp et au Cnem) ; les centrales syndicales les plus représentatives ; le ministère de l’industrie et celui chargé des technologies de l’information et de la communication ; la direction des marchés électoraux et l’Autorité de régulation des marchés entre autres. Autrement dit, une seule structure dictait sa loi et s’imposait seule… le Secrétariat général des élections. Etait-ce pour autant qu’il fasse l’unanimité ? Etait-ce cela la démocratie ? Etait-ce cela, la justice sociale ? Non !

En principe, la passation des marchés publics a lieu par adjudication ou appel d’offres. Dans le cas précis des législatives en république Menzène comme des élections municipales, le régime des contrats administratifs doit leur être, applicable. Et, le marché de gré à gré n’a point sa raison de s’illustrer, encore moins, un quelconque système restreint invoqué… [par extraordinaire], pour justifier le coup de force soumis aux entreprises graphiques en règle (disposant de registre d’employeur, de registre de paie, de dernier quitus de l’IPREM et de la CSS, d’attestation de l’inspection régionale du Travail et de la sécurité sociale) !

En raison, qu’il s’agit d’entreprises formelles (qui paient les salariés, sur bulletin physique mensuellement, et s’acquittent de leurs obligations) sans aucun arrangement… au profit d’entreprises de l’économie informelle (malheureusement resquilleuses à souhait). Et la seule question reste de savoir : pour les beaux yeux de qui ?

Ainsi, il y a lieu de changer de style, de méthode, de procédure ambiguë, tendancieuse et litigieuse. C’est ce qu’exige le syndicat des industries polygraphiques. Il est inacceptable donc, de subir la loi du talion et de l’obscurantisme, dans l’intérêt de personnages qui ne peuvent être au service des citoyens de la république Menzène.

Que sous cette emprise, la séparation et l’équilibre des pouvoirs, l’Etat de droit, la transparence dans la conduite et la gestion des affaires publiques sont déjà consacrés dans notre Constitution. Et, qu’il n’y a guère lieu de créer [inutilement], des mécontentements.

Que donc, ladite Constitution de la République Menzène «consciente de la nécessité de consolider les fondements de la nation et de l’Etat» affirme : «Son attachement à la transparence dans la conduite et la gestion des affaires publiques ainsi qu’au principe de bonne gouvernance»  [et proclame] «La séparation et l’équilibre des pouvoirs conçus et exercés à travers des procédures démocratiques ; le respect des libertés fondamentales et des droits du citoyen comme base de la société ; le respect et la consolidation d’un Etat de droit dans lequel l’Etat et les citoyens sont soumis aux mêmes normes juridiques sous le contrôle d’une justice indépendante et impartiale», fin des citations.

Ce sont là, les raisons d’un constat en termes de déficit au plan organisationnel, sur une distribution tatillonne et brouillonne voire même, de l’offre orienté, portant sur le marché électoral… hier, en République Menzène.

IBRAHIMA KHALIL MENDY

SG SYNTIPS/CNTS

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