Le ministre Moussa Thiam annonce des assises des radios communautaires
L’Union des radios associatives et communautaires du Sénégal (Urac) a reçu, hier, la visite du ministre de la Communication, des Télécommunications et de l'Économie numérique. Maitre Moussa Bocar Thiam a profité de l’occasion pour soutenir que les radios communautaires constituent un pan entier de la presse.
L’Urac compte 127 membres sur 288 radios communautaires à travers le Sénégal. ‘’Maintenant, l’heure est de faire adhérer l’ensemble des radios communautaires qui remplissent les critères à l’Urac, pour qu’elle soit une association qui regroupe l’ensemble de la quasi-totalité des radios communautaires au Sénégal. Cela permettra d’avoir une meilleure visibilité, mais aussi à l’État de les accompagner. Qu’il n’y ait pas une déperdition des ressources qui sont déjà rares. Il est important qu’il y ait des critères de performance qui soient mises en avant.
Les meilleures seront accompagnées et récompensées. Mais avant cela, il faudra qu’on essaye d’assainir davantage le secteur, renforcer l’Urac dans ses conditions d’adhésion. Pour cela, nous allons envisager, dans les jours à venir, des assises des radios communautaires qui seront de grands moments d’échanges entre tous les acteurs du secteur, pour pouvoir dégager, au sortir de ces assises, des recommandations fortes qui seront appliquées. Je suis convaincu qu’après, nous aurons une Urac plus crédible, efficace pour servir l’ensemble des radios communautaires du secteur’’, a indiqué le ministre.
Selon lui, l’État du Sénégal va les accompagner. Car elles jouent un rôle important. Rien que durant la période de la Covid-19, a-t-il informé, elles ont eu à faire six millions d’interventions à travers des émissions gratuites. ‘’Des préoccupations ont été soulevées, notamment l’appui financier de l’État qu’elles souhaitent être valorisé. La qualité aussi de certains membres de l’Urac qui n’ont pas la qualité d’hommes de médias, mais qui ont eu quand même un certain nombre d’années dans la profession en termes d’expérience et qui voudraient bénéficier des avantages de la carte de la presse. Pour se faire, nous avons indiqué qu’il y a une procédure à faire. La viabilité économique des radios communautaires a été à l’ordre du jour’’, a promis Me Bocar Thiam.