15 milliards attendus de la Banque islamique du Sénégal BIS
L’Etat du Sénégal a déposé auprès de la Banque islamique de développement (BID) une demande de prêt de 90 milliards de francs Cfa au mois de novembre dernier. Ainsi, nous assure-t-on de sources dignes de foi, la BID a demandé à sa filiale sénégalaise, la Banque islamique du Sénégal (BIS), de préfinancer l’opération en mettant à la disposition de Suneor 15 milliards de francs Cfa. Une somme qui a été mobilisée pour assurer le paiement de la collecte de 15 mille tonnes, en attendant que les crédits accordés par la BID soient mis en place.
Il faut dire qu’avant la mise en place effective de tous les crédits, la demande sénégalaise passe par trois comités qui doivent valider. Déjà, la Société internationale islamique de financement du Commerce (ITFC), membre du Groupe de la Banque islamique de développement (BID) a validé, le 28 décembre dernier, le financement d’une tranche de 75 millions de dollars US, au profit du gouvernement du Sénégal avec la Suneor comme Agence d’exécution. Une lettre demandant à la BIS d’exécuter la décision a été envoyée au Directeur général de cette banque, Oumar Mbodj. Elle est signée par M. Nazeem Noordali, Directeur général du Département des Financements structurés et des Grandes entreprises.
Déjà, 1,5 milliard a déjà été décaissé pour que les machines soient aptes à accueillir les graines. Mais, c’est un acompte sur le bilan provisoire que l’Etat va mettre sur la balance, au moment de faire tous les comptes. Il faut dire que Suneor est si endettée, 50 milliards Cfa environ, auprès des banques que sa signature n’est plus crédible. La preuve, la BID qui prête aujourd’hui à Suneor avec la garantie, ne l’aurait jamais fait sous le règne d’Abass Jaber. Ce dernier d’ailleurs a continué à jouer à cache-cache avec l’Etat du Sénégal, ces derniers mois, pour que la bamboula continue. Et de sources sûres, c’est seulement la semaine dernière qu’Abass Jaber et l’Etat du Sénégal ont signé le fameux document de séparation à l’amiable dont tout le monde parle. Ce Jaber !