Publié le 7 Feb 2024 - 06:20
REPORT DE L'ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE  

Le ministre Oumar Sarr salue la démarche  

 

 

Le président du PLD/Ànd Suqali d’Oumar Sarr défend le report de l’élection présidentielle. D'après ce parti, la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire est un ´´préalable´´ à la poursuite d’un processus électoral réellement équitable.

 

Suite au report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février prochain, le parti des Libéraux et démocrates (PLD/Ànd Suqali) d’Oumar Sarr a livré sa lecture de la situation. ´´Ceci s’inscrit dans un contexte délétère marqué, depuis trois ans, par une tentative acharnée de semer le chaos dans notre pays. Mais en s’abstenant de donner suite aux appels quotidiens au déchaînement de violence, le peuple sénégalais démontre qu’il a pris l’exacte mesure des enjeux de ce report et qu’il a compris que la poursuite d’un processus électoral piégé ne pouvait aboutir qu'au chaos tant voulu par certains’´, a déclaré le directoire national du parti.

Oumar Sarr et Cie sont préoccupés par un certain nombre de questions: ´´Pourquoi certaines forces d’opposition ont-elles choisi précisément de se rassembler autour d’un candidat emprisonné et au surplus inculpé du crime de terrorisme, alors qu'ils pouvaient choisir d'autres candidats n'ayant aucun conflit avec la loi ? Pourquoi choisir le secrétaire général d’un parti dissous qui, encore à ce jour, se définit lui-même, sur son site internet, comme la continuité du groupe qutbiste, anti-confrérique et violent bien connu des étudiants de l’université de Saint-Louis dans les années 90 ? Un candidat présenté par une ´coalition’ de micro-partis dont il n’est même pas membre ?´´.

 D'après eux, l’objectif de cette démarche qu’ils jugent "incohérente" est de s’attaquer à la crédibilité et à l’intégrité du processus électoral, dans une tentative de conquête insurrectionnelle et putschiste du pouvoir.

Dès lors, ´´pourquoi et comment une candidature aussi illégale, illégitime et anti-républicaine a-t-elle pu être validée, dans une ambiance de suspicion et d’accusations jetant le discrédit sur la transparence et la sincérité du processus électoral ?´´, se demandent les membres du PLD/Ànd Suqali.  Concernant le parrainage citoyen, Oumar Sarr se demande pourquoi les candidats et les électeurs signalés pour des doublons externes ne sont jamais inquiétés.

D'après le Président du PLD/Ànd Suqali, par ailleurs ministre des Mines, ces questions ne sauraient demeurer sans réponse et que  le peuple sénégalais a le droit d’être informé et rassuré par une commission d’enquête parlementaire ou par une enquête judiciaire, dont les résultats constituent un préalable à la poursuite d’un processus électoral réellement équitable.

Devant  cette situation, le PLD/Ànd Suqali appelle toutes les forces démocratiques et républicaines, du pouvoir comme de l’opposition, à prendre la pleine mesure d’"une une crise susceptible de porter gravement atteinte à notre modèle républicain et à notre démocratie". Il les exhorte à mettre en avant l'exigence de protection de la souveraineté du Sénégal et de son modèle démocratique, contre "tous ceux qui veulent confisquer notre destin par la violence´´.

Le PLD/Ànd Suqali appelle les composantes républicaines de l'opposition à participer au Dialogue national annoncé, en vue de ´´créer les conditions minimales d'une élection présidentielle pacifique et régulière, dans l'intérêt bien compris  du peuple sénégalais’´.

 Par ailleurs, il s’engage à prendre  les initiatives utiles pour contribuer à une large participation au dialogue  et à son succès. Enfin, le PLD/Ànd Suqali exhorte l'ensemble des responsables et militants de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar à ´´dépasser les crispations partisanes’´ et à resserrer les rangs autour d'une candidature unique afin de défendre avec succès la souveraineté et la stabilité du Sénégal. ´´Désormais, la cohésion de notre coalition est devenue la condition essentielle pour défendre et sauver notre pays’´, a souligné le PLD/Ànd Suqali.

 

Section: 
FERMETURE DE BASES MILITAIRES : L’Afrique se libère de l'ombre de Paris
PASTEF OGO : 5 professeurs, trois disciplines, un patriotisme
ENFANTS DE LA RUE : Diomaye annonce l’éradication du phénomène
NOUVELLES LICENCES DANS LE SECTEUR DES PÊCHES : Priorité au marché local et aux conserveries sénégalaises
LANCEMENT DU RÉSEAU DES ENTREPRISES POUR L'ÉGALITÉ DES CHANCES : Simplon veut booster l'employabilité des jeunes
BUDGET 2025 : La feuille de route du gouvernement 
MODICITÉ DE LA CONTRIBUTION ÉCONOMIQUE LOCALE : Ngoundiane dans la tempête budgétaire
LOI DE FINANCES 2024 : Le régime engage la course contre la montre
GRÈVES DANS LE SECTEUR DE LA SANTÉ ET DANS LES UNIVERSITÉS : Le régime face à un front social en ébullition
3E ALTERNANCE : La gauche invitée à accompagner le nouveau régime
JOURNÉE NATIONALE DES DAARA : Le ministre de l'Éducation nationale en tournée dans les foyers religieux
SUPPRESSION DES VILLES : Diomaye-Sonko acte-t-il la volonté de Macky Sall ?
OUSMANE SONKO AUX DÉPUTÉS DE PASTEF : ‘’Cette Assemblée nationale doit réconcilier les Sénégalais avec l’organe parlementaire’’
ASSANE DIOMA NDIAYE SUR LE MANDAT DE LA CPI CONTRE NETANYAHU ET CONSORTS : ‘’Le Sénégal, en tant que signataire du Statut de Rome, a l’obligation de respecter ses engagements internationaux’’
LEADERSHIP PARLEMENTAIRE : Les alliances cachées et les ambitions dévoilées
CRISE POLITIQUE AU MALI : Le limogeage de Choguel Maïga, symbole des fractures au sein de la junte
RÉSULTATS PROVISOIRES DES LÉGISLATIVES : La suprématie de Pastef confirmée
GESTION DES RESSOURCES NATURELLES : Haro sur le pillage 
PR. ALIOU THIONGANE - CADRE PASTEF MATAM : ‘’La restructuration du parti s’impose à Matam’’
Moustapha Diakhaté convoqué