Publié le 17 Feb 2013 - 10:02
SCANDALE D'OUMY GAYE

Moïse Ambroise Gomis s'excuse

 

La polémique était bien nourrie avec la dernière édition du concours Miss Jongoma. Des plaintes ont fusé de partout pour fustiger cette compétition mettant en exergue la callipygie de femmes sénégalaises. ''Je reconnais qu'il y a eu des dérives provoquées, par moment, par des photographes'', a déclaré Moïse Ambroise Gomis, organisateur de cette manifestation, vendredi, lors d'un point de presse à Dakar. ''Je m'étonnais de ce qu'elle faisait des fois. Je présente toutes mes excuses aux Sénégalais''.

 

A en croire M. Gomis, l'idée d'organiser un tel concours lui a été soufflée par Jacques Baudin, alors ministre dans le gouvernement d'Abdou Diouf. ''C'est Jacques Baudin qui m'a dit, un jour en venant le voir pour la subvention de Miss Sénégal, qu'on devait organiser quelque chose qui mettrait en valeur la véritable femme sénégalaise'', a expliqué le promoteur de spectacle. Il était alors question de montrer la femme sénégalaise avec ses atouts mais dans la décence. ''Tout ce que ces femmes ont montré au vu et au su de tous, on devait juste le deviner'', dit Moïse Ambroise Gomis.

 

 

Le promoteur reconnaît d'ailleurs un problème de coaching : ''Avec les miss, un coaching est fait parce qu'elles sont jeunes, mais les miss Jongoma, ce sont des dames quand même !'' Aujourd'hui, des promoteurs étrangers invitent les organisateurs et les miss dans leur pays, mais M. Gomis ne veut pas réalimenter la polémique. Car, accuse-t-il, ''certains sont allés voir des marabouts qu'ils ont instrumentalisés alors que ce concours ne visait qu'à promouvoir notre culture''. Il préfère dire non et s'en arrêter là pour le moment.

 

 

Évoquant le cas d'Oumy Gaye, miss jongoma 2012, qui a provoqué le tollé en se présentant à un événement, trop bien galbée, M. Gomis soutient que ''c'est exceptionnel, vu qu'elle est jeune''. En fait, le point de presse était le prétexte pour annoncer aussi la finale de l'autre concours, Miss Sénégal, prévue en mars. Quatorze candidates, celle de la diaspora comprise, vont prendre part à cette grande finale.

 

D'ores et déjà, le ministère du Tourisme aurait promis de prendre en charge la salle et l'hébergement des candidates au sein du Kingh Fahd Palace (ex-Méridien Président). Mais la nature de tous les prix n'est pas encore déterminée, car les organisateurs attendent encore les sponsors.

 

 

 

Enquête

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