Même après avoir reconnu sa défaite au soir du 26 mars consacrant une perte totale de sa légitimé, Abdoulaye Wade est resté un grand banabana livrant des biens de l’État du Sénégal à des étrangers.

Dans sa livraison du jour, le journal Libération révèle que par décret numéro 2012-395 du… 27 mars 2012, Abdoulaye Wade a autorisé la cession des actifs détenus par l’État dans le capital de la Société nouvelle des conserveries du Sénégal (Sncds) et de la Société d’exploitation de la société des conserveries du Sénégal (Se-Sncds) au groupe Donwon, originaire de la Corée du Sud. Une nébuleuse totale entoure cette transaction, au-delà de l’illégalité manifeste du décret.

Libération nous apprend qu’à la suite de ses investigations, il a été établi que c’est en novembre 2011 qu’un protocole d’accord avait été signé à Séoul entre le ministre de la Pêche Khoureïchi Thiam et les représentants du groupe coréen.

La seule information que donne le décret est que "les conditions de cession sont fixées par convention signée entre l’État du Sénégal, représenté par le ministre chargé du portefeuille de l’Etat, et le cessionnaire après évaluation de la valeur des actifs conformément aux dispositions légales en vigueur et compte tenu des engagements du cessionnaire".

Une terminologie vague et opaque dont seul Abdoulaye Wade et ses sbires en sont capables lorsqu’ils veulent cacher une cache à lait sous le couvert de l’État du Sénégal.

Il est donc intéressant de noter qu’après la licence de télécom attribuée à Mtl dans l’entre-deux tours, Wade a fait pire en cédant deux sociétés d’État le lendemain du jour même où il reconnaît avoir été battu donc, dépossédé de toute légitimité pour décider au nom des sénégalais et de leur Etat.

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