Publié le 7 Sep 2017 - 08:33
SERIGNE ABDOUL AZIZ SY AL AMIN

Le khalifat universel

 

Lors la célébration de l’Aid del Kébir 2017, Cheikhal Abdoul Aziz Sy Al Amin, le Khalife général des Tijanes s’est singularisé dans un discours d’une rare pertinence et d’un universalisme incontestable. S’écartant des sentiers battus, le successeur d’Al Makhtoum  s’est dit très préoccupé  par le sort des Rohingas et a déploré les exactions commises contre cette communauté musulmane brimée par la cruelle junte birmane avec le silence complice d’Aung Sun Suki, l’ange déchu.

Ainsi, fidèle aux enseignements de Maodo et de Serigne Babacar Sy, il s’est joint à l’appel des présidents Macky Sall et Recep Tayip Erdogan à la Ummah islamique et à la communauté islamique pour une urgente mobilisation afin que cessent ces massacres qui durent depuis des années dans l’indifférence de la communauté internationale.

A travers, cette déclaration d’une grande importance, il a rappelé le droit des Rohingas à pratiquer leur religion sur cette terre afin que cessent ces massacres qui durent depuis des années. Il a insisté sur le droit des Rohingas à pratiquer leur culte sur cette terre où ils sont présents depuis le VIIIème siècle en Arkan, ben avant les arrivées massives d’autres communautés.

Le khalife a appelé la communauté internationale à agir d’urgence afin de régler définitivement cette crise nt les conséquences pourraient aggraver les tensions intercommunautaires dans un monde qui, plus que jamais, a besoin de sécurité et de stabilité, tout en priant pour que Dieu allège les souffrances de ce peuple et appuie tous les efforts pour une solution définitive dans le respect la justice et la paix. Cet appel honore tous les talibés tijanes, les musulmans et toute la ummah islamique. Ancien fonctionnaire  à la ligue Islamique Mondiale, Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amin s’est toujours intéressé au sort de l’humanité et  à la souffrance des peuples. C’est en cela que son khalifat trouve dans l’universalisme un socle qui lui permet de prôner la paix dans monde plein de turbulences où l’indifférence et l’absence d’empathie sont monnaie courante.

                                                         E. MOMAR WADE

                                                         JOURNALISTE

 

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