Placés sous mandat de dépôt le 26 juillet, Fallou Niang et Abdou Diallo ont fait face aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar. Ils sont poursuivis pour tentative de vol avec violence commis la nuit et détention illégale d’arme. La bande opérait au niveau de l’autoroute. Les deux individus âgés de 21 ans et 22 ans sont reconnus coupables des faits qui leur sont reprochés.

C’est un ouf de soulagement pour les usagers de l’autoroute. Victimes d’agressions à certaines heures tardives, motocyclistes et automobilistes peuvent désormais y circuler sans crainte.

En effet, tout au long de l’autoroute, des caméras de surveillance sont installées, mais des malfaiteurs, à l’instar de Fallou Niang et Abdou Diallo, l’ignorent. D’ailleurs, ces derniers, à cause de cette ignorance, se retrouvent à la citadelle du silence pour une durée de deux ans.

Selon les faits, le duo, armé d’une machette, a attaqué un motocycliste. Celui-ci a été malmené avant d’être dépossédé de son engin. Par chance pour lui, la scène a été filmée. Le check-point qui était non loin du lieu de l’agression s’est lancé à  la poursuite des malfrats. C’est ainsi que la moto a fait un tonneau et Fallou Niang, moins chanceux que son camarade, s’en est tiré avec de graves blessures. La violence du choc a fait qu’il a perdu l’ouïe et est devenu amnésique.

En effet, devant les juges du tribunal des flagrants délits de Dakar, il n’était pas en mesure de dire qu’au moment des faits, ils étaient armés de machette. C’est ainsi que son coprévenu, Abdou Diallo qui a été plus apte à revenir sur les faits a déclaré : ‘’J’avoue qu’on avait l’intention de lui voler sa moto. Mais on n’était pas armé. On l’a juste sommé de descendre de sa moto. Malheureusement, on a été surpris par les gendarmes qui se sont lancés à notre poursuite quand on a tenté de s’enfuir.’’

De son côté, la partie reste civile ferme. À l’en croire, les prévenus étaient bien armés. Ayant récupéré son bien, il n’a réclamé que 2 000 F CFA en guise de dédommagement.

La représentante du ministère public a requis trois ans d’emprisonnement ferme contre les comparants. À l’en croire, les faits sont d’une gravité extrême.

Condamnés à deux ans de prison, les prévenus Fallou Niang et Abdou Diallo sont contraints d’allouer 2 000 F CFA au plaignant.

MAGUETTE NDAO