Renouvellement en cours de 700 véhicules en 2013

Un programme de renouvellement de 700 véhicules pour 2013 est en cours, a annoncé hier le Directeur général du Conseil exécutif des transports de Dakar (Cetud), Alioune Thiam, selon l'APS.
D'après la même source, M. Thiam a déclaré que le 1/3 du parc automobile de transport en commun de Dakar a été remplacé depuis 2005. ''A l’heure où nous sommes, 937 véhicules ont été renouvelés, [soit] environ un tiers du parc de Dakar'', a souligné M. Thiam qui assistait au point de presse organisé par les responsables du Centre de contrôle technique des véhicules automobiles (CCTVA). ''Nous allons continuer avec un programme de 700 véhicules à dérouler entre 2012 et 2013'', a-t-il indiqué, annonçant l’extension du projet aux autres régions, notamment dans la ville de Touba (Diourbel).
Mais six autres capitales régionales sont ciblées : Thiès, Kaolack, Tambacounda, Ziguinchor, Saint-Louis et Louga. ''Le renouvellement est un processus continu. Le travail consiste à enlever du paysage urbain de vieux véhicules qui ne répondent plus aux normes. Même les véhicules qui ont été renouvelés depuis 2005 devraient faire l’objet d’un renouvellement après quelque temps'', a encore expliqué Alioune Thiam.
Dakar hyper polluée
Il serait temps de hâter en effet le programme de renouvellement des véhicules, surtout de transports ''Ndiaga Ndiaye'' et ''Car rapides''. Lesquels, en plus d'être considérés comme des ''cercueils ambulants'', contribuent grandement, aux côtés des nombreuses guimbardes de particuliers et taxis, à polluer l'air de Dakar. Dans un article publié le 5 février dernier, et intitulé : ''Dakar asphyxiée par les embouteillages'', le site français de ''lesechos.fr'' note que la capitale du Sénégal est ''mal placée dans le classement de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), aux alentours du 30e rang parmi les villes les plus polluées de la planète''.
''Le taux de particules de moins de 10 microns atteint 145 microgrammes par mètre cube d'air'' (contre 42 à Paris), rapporte le site citant Frédéric Bouvier, directeur exécutif du Laboratoire central de surveillance de la qualité de l'air à Dakar.
Cet institut est une initiative sans précédent dans un pays du Sahel. ''Les usines locales, qui concentrent les quatre cinquièmes des industries sénégalaises, contribuent aussi aux maladies respiratoires, malgré l'influence généralement bienfaisante des vents de la mer. Les pouvoirs publics ont pris peu de mesures, hormis l'interdiction des véhicules européens de plus de cinq ans, alors que des tacots particulièrement polluants sont importés d'autres pays'', commente le site d'informations.
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