La Coordination des étudiants suspend son mot de grève
Soulignant que des progrès ont été constatés dans la prise en compte de leurs revendications, la Coordination des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor a décidé, hier, de la suspension du mot d’ordre de grève décrété le 27 novembre dernier et a appelé tous les étudiants à rejoindre les amphithéâtres, à partir du 6 janvier 2025.
Dans une note parvenue à ‘’EnQuête’’, la coordination relève que 50 % de ses préoccupations ont été prises en charge. Le document rendu public hier précise qu’il s’agit de l’accélération dans la construction de la zone de production du restaurant de Diabir, de la reprise timide, mais effective des travaux des chantiers PGFSUP avec la réception de deux postes de transformateurs électriques pour le pavillon et le PGFSUP. En plus de la fermeture du pavillon E en état de délabrement de l’augmentation du nombre de lits superposés dans les pavillons pour combler le déficit, de la réfection d’une bonne partie des infrastructures pédagogiques existantes avec l’installation d’équipements ainsi que la réception du service médical, en attendant l’installation de l’équipement.
Toutefois, la Coordination des étudiants de l’UASZ appelle à la poursuite du ‘’combat’’ pour atteindre une satisfaction complète. Elle salue les efforts de tous les acteurs.
Elle rejette fermement, par ailleurs, l’imposition des sessions uniques décidée par le conseil académique, estimant qu’elles nuisent à la réussite des étudiants. Elle réitère sa demande pour le retour à deux sessions normales avec deux rattrapages, une mesure cruciale pour garantir une évaluation académique juste efficace.
Selon le document, des démarches ont été entreprises par une équipe de médiateurs pour trouver une solution et des propositions concrètes ont été soumises, nourrissant l’espoir de résultats positifs.
Dans le même sillage, la coordination des étudiants ‘’salue les engagements du président de la République et du Premier ministre’’ relatifs à ‘’la livraison des infrastructures universitaires, le financement de la recherche à hauteur de 1,5 % du PIB d’ici 2030 et la transformation systémique de l’enseignement supérieur’’. Cependant, elle appelle ‘’les étudiants à rester solidaires et mobilisés, rappelant que leur unité est essentielle pour relever ces défis. Elle réaffirme son engagement à défendre leurs droits et à bâtir un avenir meilleur pour l’UASZ’’.
HUBERT SAGNA (ZIGUINCHOR)