Des femmes afro célébrées
Le vernissage de l'exposition ‘’Black History Month’’, qui met en lumière des femmes de l'Amérique esclavagiste notamment, s'est tenu ce vendredi au Waru Studio. Elle entre dans le cadre de la célébration du ‘’Black History Month’’.
Les peintres Aubin Temilayo Houehanou et Fatou Kandé Senghor ont bien voulu revisiter le cheminement d'un groupe de femmes noires qui ont marqué l'histoire de l’Amérique à l'époque du commerce triangulaire.
En effet, à travers le vernissage de leur exposition en cette fin de semaine, les artistes cherchent à ériger cette dizaine de grandes dames en référence, pour que les générations futures multiplient leurs sources de motivation. “C'est une exposition qui rend hommage aux femmes d'une manière générale. Mais pour le vernissage, l'accent est particulièrement mis sur celles qui ont marqué l'histoire de l'Amérique au temps de l'esclavage. À travers ces 11 tableaux, nous revisitons le vécu de ces nombreuses femmes qui ont été de toutes ces luttes d'émancipation dans cette Amérique de la traite négrière”, a expliqué le commissaire de l'exposition Daouda Dia, qui a bien voulu se prononcer en l'absence des deux principaux concernés.
Même si pour ce premier volet on a voulu se cantonner uniquement à l'Amérique, les initiateurs promettent plus d'ouverture, d'ici mars. Car, comme l'indique M. Dia, ‘’cette exposition se veut la plus inclusive possible, mais toujours avec comme unique constante, la femme d'une manière globale. “L'exposition va se poursuivre jusqu'en mars, au cours duquel va être célébrée la Journée internationale des droits des femmes, moment important du calendrier mondial. À cette occasion, d'autres tableaux, d'autres femmes seront exposés. Les choses vont aller crescendo, au fur et à mesure que cette date importante du 8 mars s'approche”.
“Ainsi, poursuit le commissaire, de grandes dames qui ont marqué l'histoire du pays ou de l'Afrique d'une manière générale seront mises en avant. Ndaté Yalla, Ndieumbeute Mbodj, Alioune Sitoé Diatta, etc., auront, elles aussi, leur place sur l'un de ces quatre murs. Comme dit tantôt, la jeune génération de filles ou de femmes en particulier a besoin de modèles et des repères féminins, il n’en manque pas chez nous’’.
Mamadou Diop