Publié le 23 Nov 2012 - 17:30
VOL À L'ARRACHÉE

L'artiste Mada Bâ agressée devant son mari

 

L’artiste Mada Bâ, de son vrai nom Madjiguène Bayo, a été victime d’une agression au cours de laquelle ses bourreaux ont emporté son téléphone portable et son argent.

 

La nuit du 15 septembre dernier restera gravée à jamais dans la mémoire de la chanteuse Mada Bâ et de son mari. Cette nuit-là, l’artiste a été victime d’une agression, aux environs de 21 heures, sur la route nationale, à hauteur de Technopole. Alors qu’elle se rendait à Pikine en compagnie de son époux, deux individus à bord d’une moto ont arraché son sac. Revenant sur les détails de ce vol à l’arrachée, l’artiste a expliqué que la circulation était au ralenti et les vitres du véhicule à moitié baissées. Les agresseurs ont profité de cette situation pour commettre leur forfait. ''L’un d’un a plongé sa main dans le véhicule pour s’emparer de mon sac. Après son forfait, il a rejoint son complice et tous les deux ont pris la direction de la SERAS’’, a-t-elle raconté aux gendarmes. Le sac contenait son téléphone portable de marque LG d’une valeur de 85 000 F Cfa, la somme de 95 000 F Cfa et ses papiers administratifs. Si les malfaiteurs ont pu s'échapper, malgré la course-poursuite déclenchée contre eux, leur cavale n’a duré que le temps d’une rose.

 

En effet, grâce à une réquisition adressée à la société de téléphonie TIGO, le téléphone a été retrouvé. Les résultats de la réquisition ont montré que le téléphone a été utilisé par le nommé Ch. Sène, le lendemain de l’agression, le 16 septembre. Ensuite, par un certain F. Diouf, le 28 septembre. Poussant leurs investigations, les pandores ont fini par mettre la main sur F. Diouf. Celui-ci leur a fait savoir qu’il a acheté le téléphone auprès du réparateur I. Dramé. Interrogé, le réparateur de téléphone a désigné, à son tour, un charretier du nom de Ch. Sène. I. Dramé a indiqué avoir acheté l’appareil à 9 000 francs Cfa, parce qu'il avait un problème d’écran. Le réparateur ne s’est pas limité là. Il a même conduit les hommes en bleu au domicile de Ch. Sène.

 

Auditionné, le mis en cause a soutenu avoir ramassé le téléphone sur le bas-côté de la chaussée, en traversant SERAS, alors qu'il se rendait au carrefour de la Cité Lobat Fall. Et d’ajouter l’avoir vendu à I. Dramé, deux jours après. Les dénégations des mis en cause n’ont pas convaincu les éléments de la brigade de Dakar-ville qui les ont déférés au Parquet. Placé sous mandat, le trio devait être jugé mercredi dernier, mais le procès a été renvoyé.

 

Fatou Sy

 

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