Publié le 11 Oct 2013 - 09:00
BRAS DE FER ENTRE TDS ET CERTAINS CHAUFFEURS

 Des taximen ‘’dépouillés’’ de leurs véhicules

 

 

La société de transport ‘’Taxis du Sénégal’’ (TDS) ne compte pas faiblir dans le combat qu'elle a engagé contre des taximen mauvais payeurs.

La société de transport ‘’Taxis du Sénégal’’ (TDS) a obtenu mercredi une nouvelle victoire judiciaire dans son bras de fer judiciaire avec certains taximen. Plus de trente taximen, avec qui elle était en contrat de prestation, se sont vus retirer leurs taxis. En effet, le juge des référés a ordonné la restitution des taxis à TDS et non à la BICIS. Huit autres taximen avaient déjà été victimes de la même sanction.

Il y a quelques années, l’entreprise TDS a acheté, sous forme de crédit contracté auprès de la BICIS et de la SGBS, une centaine de taxis pour un prix unitaire de 19 millions de francs Cfa. A cet effet, la société de transfert avait noué des contrats avec des chauffeurs prestataires. Ceux-ci avaient pour mandat de faire un versement quotidien d’un peu plus de 10 000 francs Cfa. Seulement, depuis un an, les chauffeurs prestataires ne respectent pas leurs engagements. D’après les requérants défendus par Me Abdou Dialy Kane, les taximen ont confisqué les véhicules et refusent de payer les redevances.

C’est à cause de cette situation que TDS s’est retrouvé dans un imbroglio. Les banques ont initié contre elle une procédure pour obtenir la restitution des véhicules. Menacée de faillite, parce que prise dans un goulot d’étranglement, TDS a à son tour saisi le juge des référés pour obtenir la restitution des taxis à son profit. Idem pour la BICIS également qui n’a pas voulu s’en laisser compter. Elle a fait une intervention volontaire dans cette procédure opposant TDS à des taximen, pour obtenir la restitution pour son compte des taxis.

Cependant dans sa décision rendue hier, le juge a ordonné la restitution des taxis à TDS. Donc, les chauffeurs sont obligés de restituer les véhicules à TDS. Ils sont aussi astreints à payer la somme de 10 000 francs par jour de retard dans l’exécution de la décision.

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