Le mouvement sportif crie au secours
Face au manque de subventions des autorités locales de la ville de Rufisque décrié par les mouvements associatifs sportifs, le président de l’Ajel de Rufisque et le président de l’Organisme départemental de coordination des activités de vacances (Odcav) s’indignent et demandent du secours.
Le mouvement sportif rufisquois appelle au secours. Les acteurs sportifs de la ville se plaignent d’être laissés à eux-mêmes. Selon certaines voix qui se sont font entendre, les élus locaux n’accordent aucun soutien aux associations sportives de la ville. Celles-ci ont surtout pointé du doigt la nouvelle équipe municipale. Selon le manager général de Ajel de Rufisque (club de national 1), Saba Cor, en deux ans d’existence, son club n’a reçu aucune subvention de la part des collectivités locales. ‘’A Rufisque, insiste-il, il y a pas mal de clubs et ces derniers sont laissés à eux-mêmes.’’
Avec plusieurs rencontres qui ont abouti à ‘’des promesses jamais tenues’’, ces dirigeants sportifs de Rufisque demandent à leur édile de prendre en compte leurs sollicitations. ‘’Rufisque est resté quatre ans sans jouer au ‘navétane’ (Championnat populaire). On lui (le maire de la ville de Rufisque) demande de diligenter les travaux pour qu’au plus tard l’année prochaine, les zones de Rufisque puissent reprendre les compétitions’’, a invité le président de l’Odcav.
‘’Tous les clubs ont bel et bien reçu leur subvention l’année dernière’’
Face à ces plaintes, le président de la Commission sports et loisirs de la ville de Rufisque s’est voulu précis. ‘’Tous les clubs de Rufisque, qui ont eu à s’aligner dans les compétitions de la Fédération sénégalaise de football (FSF), y compris Ajel, ont bel et bien reçu leur subvention l’année dernière’’. Pour ce qui est de l’Odcav, explique-t-il, ‘’on est arrivé en 2014 et on a trouvé qu’il n’y avait pas de compétition’’. ‘’Comment peut-on donner des subventions à des gens qui n’ont pas tenu de compétition ?’’ s’interroge-t-il. Concernant l’exercice en cours, M. Faye fait savoir qu’ils attendent ‘’le signal favorable’’ au niveau du Trésor pour introduire toutes les demandes de subvention. ‘’C’est ce qui a été fait l’an dernier’’, souligne-t-il.
LOUIS GEORGES DIATTA