Publié le 16 Sep 2016 - 23:26
GESTION DES FINANCES PUBLIQUES

La DPEE note un bon recouvrement des recettes budgétaires

 

Dans son dernier Point mensuel du mois de septembre, La DPEE a relevé une santé financière des dépenses publiques avec un bon recouvrement des recettes budgétaires.

 

La Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) loue la bonne tenue du recouvrement des recettes budgétaires au cours des 7 premiers mois de l’année 2016. Dans son dernier Point mensuel de conjoncture, la DPEE indique que ‘’les ressources et dons mobilisés à fin juillet 2016 sont évalués à 1 262,6 milliards contre 1 138,1 milliards un an auparavant, soit une hausse de 10,9%’’. Pour les dépenses totales et prêts nets, elle les évalue à 1 526,8 milliards de F CFA. Ce qui donne un solde budgétaire déficitaire de 264,2 milliards de F CFA. La Direction de la prévision et des études économiques de donner, dans le détail, les compositions de ces ressources. Elles sont composées de recettes budgétaires évaluées à 1 105 milliards de F CFA, des ressources au titre du ‘’Swap’’ 40,1 milliards de F CFA, des dons 96,9 milliards de F CFA et des ressources du Fonds de soutien à l’énergie (FSE) pour 20,6 milliards de F CFA.

 ‘’Cette bonne orientation est imputable aux impôts directs, aux taxes intérieures et aux recettes pétrolières. Au niveau des impôts directs, l’impôt sur le revenu (172,7 milliards) et l’impôt sur les sociétés (160,4 milliards) se sont confortés respectivement de 10,8% et 15,9%’’, analyse la DPEE.

Augmentation des dépenses et prêts nets

Toutefois, la Direction de la prévision et des études économiques a noté une augmentation des dépenses et prêts nets pendant les 7 premiers mois de cette année. Selon son point de conjoncture économique, ils (dépenses et prêts nets) sont évalués à 1 526,8 milliards de F CFA en juillet 2016. Comparés à cette même période de l’année dernière, ils ont connu une hausse de 16,7%. ‘’La progression des dépenses est attribuable aussi bien à la composante investissement qu’aux dépenses courantes’’, tente d’expliquer la DPEE.

Sur un autre registre, la DPEE renseigne qu’en juillet 2016, le déficit commercial s’est détérioré passant de 119 milliards de F CFA en juin 2016 à 126,9 milliards de F CFA un mois plus tard. ‘’Cette situation traduit une baisse des exportations (-7,4 milliards) et une légère hausse des importations de biens (+0,4 milliard) en variation mensuelle. Ainsi, le taux de couverture des importations par les exportations s’est situé à 41,2% contre 44,0% un mois auparavant, soit une perte de 2,8 points de pourcentage’’, souligne le document. Cependant, cette détérioration du déficit commercial peut s’expliquer par la baisse des exportations de biens qui sont passés de 119,1 milliards de F CFA en juin 2016 à 111,6 milliards de F CFA un mois plus tard, soit une baisse de 6,2%.

Pendant ce temps, les importations de biens sont passées de 270,6 milliards de F CFA en juin 2016 à 271 milliards de F CFA en juillet de la même année, soit une hausse de 0,2%. Toutefois, la DPEE note que les exportations d’engrais minéraux et chimiques ont connu une hausse de 1,4 milliard de F CFA. De l’autre côté, les importations de produits pétroliers, de produits alimentaires, de véhicules, matériels de transports et autres pièces détachées de véhicules ont connu un repli en juillet 2016.

En somme, pendant les 7 premiers mois de cette année, les importations de biens sont estimées à 1 680,5 milliards de F CFA contre 1 749 milliards de F CFA en 2015. Pour les exportations, elles sont évaluées à 887,8 milliards de F CFA pendant les 7 premiers mois de 2016.

ALIOU NGAMBY NDIAYE

 

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