La femme sénégalaise célébrée
Le mur de la mairie de Saly, ce week-end, a servi d’écran pour la projection du film documentaire, ‘’Sénégal, des Femmes d’Exception’’. Ce documentaire réalisé par Laurène Renoux retrace le vécu des femmes sénégalaises, ainsi que leurs conditions de travail.
Treize braves dames pour raconter l’important rôle que la Femme joue dans la société sénégalaise. Elles l’ont fait dans un film-documentaire intitulé ‘’Sénégal, des Femmes d’Exception’’. Il est réalisé par Laurène Renoux. Le scénario se déroule entre la ville et le monde rural. Et le sujet donne un aperçu de la manière dont les femmes contribuent à façonner la société dans quatre domaines d’activités que sont l’économie, la santé, la culture, l’éducation. Trouvées au champ, à l’école, à l’hôpital, dans une boutique, à la mer, ou dans leur atelier, ‘’Sénégal, des Femmes d’Exception’’ livre une explication assez détaillée de la vie de la femme qui joue un rôle considérable dans la société. Des femmes aux parcours et au quotidien bien remplis.
Elles élèvent et éduquent les enfants, en même temps qu’elles défrichent et récoltent la terre, elles vendent des produits de première nécessité, elles auscultent et soignent. Traduit du français au wolof, la réalisatrice tend le micro à ses Femmes d’Exception dans leurs différents domaines d’activités. Laurène Renoux soulève les problèmes auxquels ces dernières sont confrontées dans l’exercice de leurs fonctions. D’emblée, la réalisatrice, dans un schéma de reportage, tend le micro à tour de rôle à treize femmes. Celles-ci racontent le rôle qu’elles jouent à la maison ou au bureau. Elles abattent un travail extraordinaire dans les domaines tels que l'éducation, la santé maternelle, la planification familiale et la santé de la reproduction. Sans compter le rôle qu’elles jouent dans l’art de séduire. Comme a eu à le souligner Fatou, une fabricante d’encens et de pagne.
Suivie par la caméra de la réalisatrice, la dame sillonne un marché ; elle veut s’approvisionner en produits pour faire de l’encens qu’elle commercialise. Fatou explique les rouages dans l’art de séduire, pour garder son homme. Parmi ces femmes d’exception se trouve aussi Penda, une agricultrice. Elle s’occupe de sa nièce, la lave, l’habille, l’amène à la case des tout-petits. De retour à la maison, elle s’occupe des tâches ménagères, cuisine pour sa famille avant de se rendre aux champs pour servir le repas à son mari Jean ; Ensuite elle cultive son champ. Pas de répit pour cette épouse et mère dont le seul rêve est qu’un jour ses trois garçons lui achètent une maison en ville. Pour le moment, ils étudient à l’université.
Entre l’assistante-sociale Ndické, la pédiatre Germaine et la sage-femme Félicité, un amour inconditionnel les lie : celle d’aider son prochain en particulier. Dibor et Thérèse aussi évoluent dans l’éducation ; elles expliquent tout l’amour qu’elles ont à s’occuper des enfants.
Ces femmes exceptionnelles sont toutes convaincues d’avoir une mission à accomplir et disent agir pour faire changer les choses. Ses treize héroïnes vont échanger et débattre avec le public après chaque projection, au niveau de 11 villes que sont Toubab Dialaw, Thiès, Saly, Mbour, Malicounda, Sandiara, Joal, Ndiarone, Warang, Nianing et Dakar.
KHADY NDOYE (MBOUR)