Publié le 31 Mar 2022 - 15:56
PLAN DE TRAVAIL ANNUEL 2022 DE L’ANPECTP

Le défi de la généralisation de la prise en charge de la petite enfance

 

L’Agence nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout-Petits (ANPECTP) organise un atelier de validation du rapport d’activités annuel 2021 et du Plan de travail annuel 2022. Ouverts hier, ces séances prendront fin le 1er avril 2022. 

 

Procédant à l’ouverture, ce mercredi, de cette importante rencontre réunissant le Secrétaire général, les Directeurs et Responsables de services du niveau central et les 14 Coordonnateurs régionaux du niveau déconcentré de l’ANPECTP, la directrice générale Maïmouna Cissoko Khouma a rappelé l’objectif de l’atelier qui entre dans le « cadre d’une bonne planification, du suivi et de l’évaluation des activités » de l’Agence. Elle ajoute : "Suite à la tournée nationale que j’avais effectuée dans les 14 régions du Sénégal, il convient de développer pour l’année 2022, des stratégies à mettre en œuvre afin de répondre aux attentes des acteurs intervenant dans la prise en charge de la petite enfance, et en particulier les personnels d’encadrement ". 

 Au terme de cette tournée nationale, "onze recommandations" ont donc été formulées et la présente rencontre vise à approfondir l’analyse autour de ces orientations auxquelles s’ajoutent d’autres, contenues dans le contrat de performance de l’Agence articulé au plan stratégique de développement. "Il s’agira alors, au cours de cet atelier, de retenir les stratégies pertinentes et cohérentes à mettre en œuvre durant l’année en cours, à travers un Plan d’Actions réaliste, soutenable et réalisable", a souligné la Directrice générale de l’ANPECTP qui poursuit : "C’est dans cette logique de performance que nous parviendrons assurément à réaliser l’ambition de son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République qui consiste à généraliser la prise en charge de la petite enfance".

Une synergie d’actions et d’interventions serait nécessaire, afin de relever les défis du sous-secteur de la petite enfance, à travers notamment le développement de partenariats à tous les niveaux. A ce titre, "Une implication accrue des élus locaux, une orientation des investissements des autres acteurs parmi lesquels le secteur privé, et les partenaires techniques et financiers, suivant les orientations politiques de l’Etat du Sénégal en matière de Développement de la Petite Enfance, est fortement souhaitée afin de renforcer les actions de l’ANPECTP", martèle madame la directrice générale.

137 299 enfants accueillis dans les structures qui dépendent de l’agence

Dans ce sillage, le Projet investir dans les premières années pour le développement Humain au Sénégal (PIPADHS) et le projet de Développement de la petite enfance au Sénégal : premiers apprentissages et préparation scolaire du jeune enfant (2019-2023) », financés respectivement par la Banque Mondiale et la KOICA, constituent des opportunités réelles pour relever l’accès aux services de développement intégré de la petite enfance, fait savoir la Directrice générale de l’ANPECTP. 

C’est ainsi qu’en 2021, pour donner quelques chiffres : "139 structures DIPE ont été créées et ces données recueillies sur le plan de l’accès montrent également que l’Agence compte 1787 structures DIPE, réparties en 854 cases des tout-petits, 426 écoles maternelles publiques et 507 centres d’éveil ou garderies communautaires. L’ensemble de ces structures accueillent un effectif de 137 299 enfants dont 71 956 filles et 65 343 garçons".

Abordant la prise en charge des enfants âgés de 0 à 3 ans non révolus dans les structures de Développement intégré de la Petite Enfance (DIPE), Maïmouna Cissoko Khouma a appelé au développement de stratégies pour enrôler davantage cette cible, notamment dans les cases des tout-petits, à travers l’installation d’espaces d’éveil et de stimulation précoces. Selon elle, "toutes ces actions de prise en charge de cette tranche d’âge entrent également dans le cadre de l’autonomisation des femmes, car ces espaces dédiés aux tout-petits permettent aux mamans de s’adonner sereinement à leurs activités professionnelles ", conclut-elle.

Mamadou Diop (stagiaire)

 

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