Publié le 6 Dec 2023 - 08:52

Cop 28

 

Vingt-cinq ministres de l’Environnement des 46 pays les moins avancés (PMA) ont adopté une déclaration commune en vue de l’allégement des procédures requises en matière d’accès aux financements destinés aux politiques climatiques, a constaté l’envoyé spécial de l’APS, mardi, à Dubaï.

La réunion au cours de laquelle la déclaration a été adoptée s’est déroulée au stand réservé aux PMA prenant part à la 28e Conférence des Nations Unies sur le climat (COP 28). Vingt-cinq ministres ont adopté la déclaration, a confirmé Alioune Ndoye, le ministre sénégalais de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, également président de la Conférence africaine des ministres de l’Environnement. L’adoption du document en question ‘’témoigne de la formidable détermination de tant de nations à entreprendre différemment des actions, de manière plus efficace et plus efficiente, pour réaliser au mieux les investissements d’adaptation dont les citoyens de nos pays ont besoin’’, a souligné M. Ndoye. Par leur déclaration commune, les pays concernés, 25 sur un total de 46 PMA, s’engagent à ‘’apporter les changements nécessaires aux systèmes de financement de l’action climatique’’, a dit Alioune Ndoye.

‘’Il est remarquable que ce document soit signé et présenté ici, à Dubaï, durant cette 28e COP’’, a poursuivi M. Ndoye. Le ministre sénégalais estime que ‘’le moment est donc tout à fait opportun pour apporter les changements nécessaires aux systèmes de financement de l’action climatique, qui doivent être urgemment mis en œuvre’’. Il a tenu à préciser que ‘’nous sommes dans un contexte où nous procédons à l’évaluation des avancées et examinons attentivement la réponse mondiale au changement climatique’’. ‘’Le moment est venu d’assurer que les fonds climatiques parviennent sans plus tarder à ceux qui en ont le plus besoin’’, a insisté le président de la Conférence africaine des ministres de l’Environnement.

 

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