« A partir de septembre, le « Projet sera opérationnalisé », selon le député Ayib Daffé
Le « Projet » de rupture systémique pour un Sénégal juste et prospère, nouvelle matrice et référentiel unique des politiques de développement socio-économique, sera opérationnel à partir du mois de septembre 2024, a annoncé ce dimanche le Secrétaire général par intérim du Parti des « Patriotes africains du Sénégal pour l’Éthique, le Travail et la Fraternité » (Pastef/Les Patriotes).
Selon l’honorable député Mohamed Ayib Daffé, « c’est à partir du mois de septembre 2024 que le projet sera opérationnalisé et mis dans le canevas de la loi d’orientation relative au système national de planification pour en faire le référentiel de la politique économique et sociale du Sénégal. A l’en croire, « le gouvernement y travaille pour pouvoir le soumettre au président de la République ».
Toutefois, « un plan d’action gouvernemental est déjà mis en œuvre », a-t-il estimé. Aussi, les immenses attentes et défis en perspectives commandent une refondation morale globale du Sénégal pour un changement véritable et profond de transformation systémique à même d’offrir un espoir renouvelé pour l'avenir du pays.Par ailleurs, au bicéphalisme il s’est inscrit en faux contre la dualité supposée au sommet de l’Etat agité par certains. Selon lui, « les relations du tandem Bassirou Diomaye Diakhar Faye-Ousmane Sonko sont excellentes et visibles à travers la conduite des affaires publiques avec des résultats palpables. En outre, apprécier la gouvernance du nouveau régime sous l’angle d’une visibilité plus accrue supposée du Premier ministre sur le chef de l’Etat est une vue de l’esprit qui n’engage que leurs auteurs. Par conséquent, le Premier ministre ne porte nullement ombrage au président de la république.
« La visibilité agitée dépend de là où est jeté le regard. C’est un débat fantaisiste, du café de commerce, qui n’est pas conforme à la réalité. Les relations sont excellentes et cela peut être constaté à travers la conduite de la politique de la Nation et les résultats sont tangibles », a-t-il déclaré hier sur la Rfm. Pour Ayib Daffé, « le Président en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés par la Constitution et en train de faire son travail qui consiste à définir la politique de la Nation, la nomination aux emplois civils et militaires, la signature des décrets dont certains sont contresignés par le Premier ministre qui est en train de jouer son rôle de chef de gouvernement ». Sous ce rapport, « le président de la république a récemment ouvert les travaux du dialogue national portant « modernisation et réformes de la justice ».
En outre, il est en train de dérouler son agenda diplomatique avec « les récents voyages qu’il a effectués à l’étranger auprès de ses homologues de la sous-région », a-t-il poursuivi. Interpellé sur la requête du Collectif des victimes du régime Macky Sall qui a demandé un mandat d’arrêt international contre l’ancien président de la république du Sénégal, l’honorable député rappelle que le conseil des victimes Juan Branco est dans son rôle. « La faisabilité juridique, la conformité de ses actions par rapport au code de procédure pénales, ça dépend des professionnels du droit et de leur appréciation. Les victimes aussi sont dans leur rôle de demander réparation et c’est à elles d’apprécier parce qu’elles sont les victimes », a-t-il soutenu.
Malamine CISSE