Baaba Maal et Alioune Guissé assurent le show
La 8e édition du Festival international culture et développement, organisé tous les deux ans par Thilogne association développement (TAD), a été vécu, ce week-end dans la capitale du Bosséa, avec un riche plateau artistique.
Ouvert depuis vendredi passé, la huitième édition du Festival international culture et développement de Thilogne a baissé ses rideaux hier dimanche. Différents plateaux ont été initiés à l’occasion par les organisateurs ,qui ont permis à des artistes venus d’horizons divers de s'éclater. Cependant, ce sont les chanteurs Alioune Guissé et Baaba Maal qui ont ravi la vedette à leurs collègues. En véritable roi du Fouta, le lead vocal du Dande Lenol reste l’artiste qui a mobilisé le plus de monde et d’autorités pour sa prestation. Il a joué au premier concert tenu vendredi soir. Tel un aimant, Baaba Maal a attiré Thilogne et ses environs ce jour-là. Le stade a refusé du monde.
Ce premier jour a été très bénéfique aux artistes désireux de sortir de l’anonymat, dans un stade bondé à ras bord. Monté sur scène aux environs de 3h du matin, le roi puissant du Fouta s’est lâché et a séduit le public avec des pas de danse exquis. Sa voix n’avait pas sa véritable tonalité ni son timbre élégant vendredi soir. Un excès de fatigue est peut-être passé par là.
Un autre artiste dont la prestation restera gravée dans l’historique de ce festival, c’est Alioune Guissé. La voix montante de la musique Hal Pulaar n’a pas déçu. «Thierno Samassa», l’un des titres de son opus, reste le plus populaire. Il a été repris du début à la fin par le public qui se régalait avec la voix suave de l'auteur. Suivant les pas de Baaba Maal, Alioune Guissé a, à son tour, gratifié les Thilognois de pas de danse dignes de feu Ndongo Mbaye. A sa suite, ses aînés, Les Frères Guissé, ont pris possession de la scène, déroulant leur musique folk à la couleur acoustique bien appréciée par le public.
Par ailleurs, la 8e édition du FESCULD a servi de tribune à la diversité culturelle. Les Sérères ont reconquis, une fois encore ravis, les Hal Pulaar avec la troupe Ndef Leng dont Aliou Diouf est le lead vocal. La troupe Sabaar Fanfare a représenté les Wolofs avec des notes de « ceebu dien » ou encore « takh ci rip », très bien dansées par les Peuls. Des rappeurs ont assuré la touche mauritanienne. Un véritable cocktail musical. Seule petite fausse note, le peu de succès noté dans l'organisation des journées de consultation gratuites sur le diabète et l’hypertension artérielle, avec un monde infime qui a daigné se déplacer...
BIGUÉ BOB
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