Plan livre les chiffres de ses interventions
35 000 enfants parrainés, des interventions dans le secteur de la santé, de l’éducation et de la protection de l’enfant, pour un budget de 6,665 milliards. Ces chiffres sont de Plan Sénégal qui était hier en atelier de 48 heures, pour une revue annuelle des programmes.
L’ONG Plan Sénégal, par un atelier de deux jours (hier et aujourd’hui), procède à la revue annuelle des projets et programmes. L’objectif de la rencontre est d’une part de justifier l’utilisation des ressources mobilisés auprès des bailleurs, d’autre part recueillir les avis des partenaires pour recentrer les objectifs pour les années à venir. A propos de l’année fiscale de Plan (1er juillet 2013/30 juin 2014), les 6,665 milliards collectés ont été exécutés à hauteur de 94%.
Ceci a permis à l’organisation, si l’on en croit le directeur de la mobilisation des ressources, Falilou Seck, d’atteindre une bonne partie des ses objectifs dans ses différents secteurs d’intervention. Grâce à un système de parrainage, l’ONG est parvenu à avoir 35 695 enfants parrainés. Ses domaines d’intervention sont l’éducation de qualité et l’apprentissage des enfants et des jeunes, la santé, la protection de l’enfant et le leadership économique et social des jeunes et des femmes.
Dans le domaine de l’éducation, 2000 filles ont bénéficié de cours de renforcement en maths et français. Une ligne de budget est aussi dégagée au profit des ‘’daaras’’ qui acceptent d’intégrer le référentiel en français. 4055 enfants dont 773 filles en ont bénéficié. Le but visé est de trouver des passerelles qui permettront aux talibés de pouvoir intégrer le système de l’éducation français.
Dans le domaine de la protection, 6820 enfants ont été déclarés à l’état-civil. 116 des 147 cas d’abus enregistrés sont pris en charge. L’adjoint du directeur département programme, Lamine Mboup, explique que l’intervention est axée ici sur tout ce qui gravite autour de la vulnérabilité. C'est-à-dire les enfants victimes de guerre ou d’abus ainsi que ceux dans la rue.
Toutefois, Plan fait face à des difficultés liées surtout au niveau de compétence des bénéficiaires. En fait, son approche de développement communautaire centrée sur l’enfant l’oblige à s’appuyer sur les communautés. Or, il se pose un problème de qualification. L’ONG est don obligée de s’assurer qu’elles ont les capacités de prendre en charge les programmes délivrés. ‘’Elles doivent avoir les connaissances pour gérer des projets en termes de mise en œuvre, de planification, de suivi et d’évaluation’’, relève M. Mboup.
BABACAR WILLANE