And Gueusseum dénonce son exclusion des négociations

La tension monte dans le secteur de la santé. And Gueusseum, principale coalition syndicale du domaine, dénonce ce qu’elle considère comme une tentative de marginalisation dans les discussions entre le gouvernement, le patronat et les centrales syndicales. Selon l’organisation, certaines centrales dites ‘’les plus représentatives’’ chercheraient à récupérer ses acquis sociaux, pourtant obtenus après des années de lutte.
Dans un communiqué, And Gueusseum rappelle qu’elle est à l’origine de la seule plateforme revendicative ayant abouti aux accords actuels, même si ceux-ci ne sont toujours pas totalement appliqués.
Parmi les points restants, elle insiste sur l’augmentation des salaires des agents contractuels des hôpitaux et des collectivités territoriales. Ce que la coalition refuse catégoriquement, c’est d’être mise à l’écart des négociations, au profit d’organisations qui, selon elle, l’avaient laissée seule lorsque ses membres menaient de multiples actions de grève. Dix-sept plans d’action en 2018, onze en 2023, sans compter la rétention des données sanitaires et sociales qui fait encore l’objet d’une mission nationale de suivi.
And Gueusseum rappelle que le Premier ministre, lors de la rencontre du 27 février au Grand Théâtre, avait insisté sur la nécessité d’une approche inclusive pour ces négociations. ‘’Si nous ne sommes pas conviés, alors il est totalement absurde et injuste de négocier sur la base de notre plateforme revendicative’’, prévient l’organisation. Enfin, la coalition met en garde contre toute tentative d’exclusion qui pourrait raviver les tensions dans un secteur déjà fragile. Elle avertit que le ministre du Travail devra assumer l’entière responsabilité d’un éventuel climat social tendu, alors même que le pays se prépare à la signature d’un pacte social censé garantir la stabilité.