Le PSG tient sa finale !

Une nouvelle fois vainqueur face à Arsenal (2-1), le Paris Saint-Germain s’est qualifié pour la deuxième finale de Ligue des champions de son histoire. Les joueurs de Luis Enrique retrouveront l’Inter le 31 mai prochain à Munich, pour tenter d’y décrocher leur première coupe aux grandes oreilles.
Paris file à Munich ! Dans un Parc des Princes bouillant dès l’échauffement et qui est passé dans une autre dimension dans les instants qui ont précédé le coup d’envoi, accompagné de magnifiques animations en tribunes, le Paris Saint-Germain s’est offert contre Arsenal (2-1) le droit de disputer une nouvelle finale de Ligue des champions, cinq ans après la première.
Mais qui es-tu vraiment Fabián Ruiz ?
Avec Ousmane Dembélé remplaçant au coup d’envoi, le PSG est privé de son meilleur élément, mais conserve toujours son avantage obtenu lors du match aller. En face, les Gunners comptent sur le retour de Thomas Partey dans l’entrejeu, et ça se voit, tant le Ghanéen met de l’intensité au milieu du terrain. Pour les Parisiens, le début de rencontre est franchement épicé. Pas un ballon à se mettre sous la dent et 10 minutes la tête sous l’eau. Surtout, c’est un laps de temps suffisant pour, déjà, voir trois immenses occasions pour les visiteurs. Il en faut peu pour que la tête de Declan Rice (3e) n’accroche pas le cadre, avant que Gianluigi Donnarumma ne commence son show avec deux énormes parades devant Gabriel Martinelli (4e) et Martin Ødegaard (8e). Le portier italien se paye même le luxe d’une sortie autoritaire à une main sur corner.
Comme rarement cette saison au Parc, ce sont les visiteurs qui font le jeu en début de rencontre, et pourtant, Paris ne semble pas s’affoler. Arsenal a beau transformer chaque touche aux abords de la surface en corner, les ouailles de Luis restent calmes et attendent le quart d’heure de jeu pour avoir leur première véritable phase de possession. Au bout de celle-ci ? Le premier éclair rouge et bleu, avec une divine frappe de Khvicha Kvaratskhelia qui fracasse le poteau de David Raya, battu (17e). Si Nuno Mendes et Achraf Hakimi apparaissent empruntés, les locaux reprennent leurs esprits, s’adaptent au pressing haut des Gunners et se procurent une belle occasion quand Désiré Doué écrase trop sa frappe devant Raya (23e).
On attendait Arsenal sur coups de pied arrêtés ? C’est finalement le PSG qui débloque la rencontre de cette façon. Après une vilaine faute de Rice sur Kvaratskhelia, déchaîné à la récupération, le coup franc de Vitinha est repoussé par la tête de Thomas Partey avant de finir sur Fabián Ruiz. L’Espagnol s’emmène la gonfle de la poitrine avant d’envoyer une sacoche à l’entrée de la surface, pour son premier but en C1 (1-0, 27e). Luis Enrique en profite pour directement donner des consignes alors que dans la foulée, c’est Bradley Barcola qui mange la feuille devant Raya (30e). Arsenal accuse le coup et il faut toute la mansuétude de Nuno Mendes et de ses bévues pour ne pas doucher complètement leurs espoirs. Les pertes de balle sont tout de même plus nombreuses qu’à l’accoutumée, mais Willian Pacho et Marquinhos veillent au grain. C’est alors avec un pied et quelques orteils en finale que Paris retourne aux vestiaires.
Sur la route de Munich
Dès la reprise, on sent Paris plus serein, plus souverain. Doué gagne des duels aériens devant William Saliba, et les chiens de la casse Kvaratskhelia et João Neves sont au four et au moulin. Mendes déboule enfin et trouve Doué, qui ouvre trop son pied (54e), pour la première occasion du second acte, avant que Vitinha ne se prenne pour Neymar et n’humilie la défense londonienne sans résultat (57e). Désormais bien présent des deux côtés du terrain, Mendes contre un Bukayo Saka en bonne position et une impression de contrôle se dégage de plus en plus de ce PSG, à peine mis en danger sur les coups de pied adverses.
Arrive alors une 64e minute qui va être à deux doigts de faire basculer Paris dans l’irrationnel. Saka envoie d’abord une enroulée parfaite vers la lucarne de Donnarumma, qui sort d’une nouvelle parade de classe. Sur le corner, Paris déboule en contre et joue très mal un coup que Hakimi finit par bazarder d’une frappe trop molle. Le jeu suit son cours, mais, sans que personne ne comprenne pourquoi, Felix Zwayer, l’arbitre de la rencontre, se décide à aller voir la VAR : péno pour Paris ! Le pauvre Myles Lewis-Skelly a eu le malheur de dévier très légèrement la frappe du Marocain du bout des doigts. C’est assez pour le juge de jeu, et Vitinha a l’occasion d’envoyer Paris en finale. Sauf que pour la première fois de la saison, le Portugais se loupe devant Raya et le PSG laisse filer une très belle opportunité. Les minutes ont coulé, mais pas l’envie des locaux, qui repartent à l’abordage, et après une récupération très haute, Hakimi s’appuie sur Ousmane Dembélé, à peine entré en jeu, et plante le deuxième but de siens (2-0, 72e) !
On se dit que les carottes sont cuites, sauf que pas tout à fait. Marquinhos glisse sur le côté gauche au duel avec Leandro Trossard, qui centre pour Saka, Lucas Hernandez est à la rue et l’attaquant anglais peut tranquillement dribbler Donnarumma (2-1, 76e) pour réduire le score. Arsenal reprend du poil de la bête et Riccardo Calafiori, qui réalise une belle entrée, déborde pour un beau centre qui traverse la défense parisienne. Donnarumma se troue et Saka a la balle de deux partout au bout du pied, mais se loupe dans les grandes largeurs. Ouf ! La fin de match est très débridée et le jeu part dans tous les sens, sans trop de précision. Paris tremble un peu, mais a les meilleurs coups à jouer en contre. En fin de compte, il ne se passe plus rien, l’arbitre siffle trois coups et le Parc explose. Paris est en finale, Paris a rendez-vous avec son histoire, ça se passera à Munich !
SOFOOT