Quelle vie après l'Elysée?
Entre les projets que développe sa fondation et la sortie espérée pour cet automne de son quatrième album, l'agenda de l'ex première-dame devrait être bien rempli. La vie après l'Elysée de Carla Bruni-Sarkozy ? Des congés certes, mais aussi beaucoup de travail en perspective. La passation de pouvoir achevée mardi entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, l'ex-First lady va d'abord partir en famille avec son mari se reposer. Aucun détail officiel n'a filtré quant à la destination - la maison familiale des Bruni au Cap Nègre sur la côte d'Azur ou l'étranger?- ou la longueur des vacances. Mais à son retour, l'ancienne première dame devrait retrouver un agenda bien rempli. Côté caritatif d'abord. Créée en 2009, la fondation Carla Bruni-Sarkozy, qui lutte contre l'illettrisme et pour un plus grand accès à la culture, est en plein développement. Ses programmes courent jusque 2015, voire 2017.
Jusqu'ici, Carla Bruni-Sarkozy en a toujours été partie prenante, passant régulièrement au siège et restant en contact téléphonique constant, assure Cléa Martinet, secrétaire générale de la fondation. Un engagement qui ne devrait pas varier voire s'intensifier une fois l'Elysée quitté. Dans les semaines à venir, la fondation examine les demandes de bourses pour les bacheliers défavorisés désireux de se lancer dans des études dans les filières sélectives publiques (DUT, BTS, classes préparatoires). Leur nombre devrait doubler à la rentrée 2012. La fondation va également évaluer l'action des 60 associations contre l'illettrisme qu'elle a financées. L'organisme, qui a levé 8 millions d'euros de fonds, songe à réaliser des spots de sensibilisation à l'illettrisme. Dans le cadre de son programme «Culture à l'hôpital», la fondation inaugure enfin cet été deux structures au sein de services pédiatriques pour polyhandicapés. Si son agenda le permet, Carla Bruni-Sarkozy pourrait y assister.
Son quatrième album pas encore terminé
À moins qu'elle ne fasse déjà la promotion de son quatrième album studio dont la sortie est espérée avant la fin de l'année. Car le plus grand défi qui attend l'ex-première dame, qui avait vendu 1,2 millions de copies de son premier disque, est son retour sur la scène musicale. Après la sortie de son troisième album «Comme si de rien n'était» en 2008, quelques mois après sa rencontre avec l'ancien chef de l'Etat, Carla Bruni-Sarkozy a été absente des bacs, hormis pour des hommages à Boris Vian, Bob Dylan et David Bowie. Pour éviter tout problème de sécurité, la chanteuse avait également renoncé aux concerts. Un sacrifice sur lequel elle aurait hâte de revenir. De ce quatrième album, on ne connaît pas encore le titre, la date de sortie ou le label. «Le disque n'est pas terminé. Les pistes instrumentales sont finies mais les voix et les voix additionnelles ne sont pas entièrement posées, la grossesse de Carla Bruni ayant interrompu le projet», a précisé au Figaro.fr Bertrand de Labbey l'agent de la chanteuse. «Cet album serait de toute manière sorti avant la fin de l'année même en cas de victoire de Nicolas Sarkozy», explique-t-il. L'interprète de «l'Amoureuse» travaille sur une quinzaine de pistes et selon toute vraisemblance une douzaine figurera sur le CD. Notamment une reprise en italien de «Douce France» de Charles Trenet, dont une maquette avait fuité sur le site du Midi Libre en février 2011. Contrairement aux rumeurs ayant circulé en 2011, Carla Bruni-Sarkozy n'a pas travaillé avec le producteur canadien Daniel Lanois mais avec Dominique Schmitt. Cette musicienne a collaboré avec Benjamin Biolay ou Caravan Palace et a déjà œuvré sur «Comme si de rien n'était». En revanche, Carla Bruni-Sarkozy, dont le petit rôle dans Minuit à Paris de Woody Allen avait fait couler beaucoup d'encre, ne devrait pas revenir au cinéma. Les rumeurs suggérant son apparition dans un film réalisé par sa sœur, Valéria Bruni-Tedeschi, sur l'histoire de leur famille sont totalement infondées, assurent ses proches. De quoi laisser à l'ex-mannequin un peu plus de temps pour s'occuper de la petite Giulia, sa fille avec Nicolas Sarkozy, née en octobre.
(LeFigaro)