Cheikh Yérim Seck
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Comme promis Cheikh Yérim Seck a fait une sortie, hier, sur l’affaire Batiplus qui lui a valu une garde-à-vue de 96 heures et une inculpation pour diffusion de fausses nouvelles qu’il considère comme un lexique moyenâgeux. Il a été libéré et placé sous contrôle judiciaire, avant-hier. Dans la vidéo postée sur son site, Il a d’abord tenu à déplorer les conditions de sa garde-à-vue. Un message adressé aux défenseurs des droits de l’homme.
D’autant qu’il juge que même un mouton ne mérite pas de dormir dans ces conditions. ‘’C’était une stratégie pour me faire peur, me faire craquer. Mais, je suis incapable d’avoir peur’’, a-t-il martelé. Les enquêteurs, dit-il, lui ont reproché d’avoir été coupable d’outrage à un agent de la force publique. Ce qu’il réfute. Revenant sur son audition, après l’avoir fini, dit-il, ils l’ont invité à dire un dernier mot. ‘’Je leur ai dit : je suis indigné.
Je ne peux pas comprendre que je sois là assis devant vous, alors les membres de la famille Fares, qui ont été pris la main dans le sac, vaquent tranquillement à leurs occupations. C‘est affligeant’’. Il ajoute avoir déploré les menaces du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, alors que son cabinet est impliqué. ‘’Je leur ai aussi dit : Moi j’ai parlé de faits dont les auteurs sont là. On ne les a pas appelés et moi on me convoque.
Et, je ne conçois pas que tout ce que je leur ai dit constitue un outrage’’. A propos de son contrôle judiciaire, il a dit qu’il ne compte pas se taire sur le dossier ou sur les autres qui engagent le pays. Il a aussi insisté sur son passeport confisqué, car, dit-il, il fait partie de deux Think-Thank à l’étranger et doit respecter des engagements, lorsque le trafic aérien reprendra. Il annonce une conférence de presse la semaine prochaine.
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