Le digne héritier de Diabou Seck

Face à la presse mercredi dernier pour présenter ses singles sur le marché, Malick Diabou Seck est ce qu’on pourrait appeler un musicien né, puisqu’il fait partie d’une famille de griots et de surcroît de grands chanteurs.
Bon sang ne saurait mentir. Cet adage sied bien à Malick Diabou Seck. Né à Saint-Louis en 1983, le neveu d’Abdou Guité Seck a commencé véritablement sa carrière musicale auprès de son oncle. En effet, c’est à travers les concerts et les soirées donnés par le groupe Evolution que le jeune vocaliste attire le public par son talent inné. Il ne tape pas que dans l’œil du public puisqu’il s’attire aussi les bonnes grâces des organisateurs de spectacles. Son entourage dit de lui qu’il est persévérant, ambitieux et travaille assidûment pour écrire de nouvelles chansons et se crée un nouveau répertoire allant du mbalax endiablé à la douce mélodie.
Malick Diabou Seck a commencé sa carrière solo en 2010 en sortant un album nommé ‘’bataaxal’’ composé de 6 titres avec quatre vidéos clips. En 2012, il a sorti un single ‘’xarit’’ en featuring avec le rappeur Fata. Cette fois-ci, il laisse carrément tomber le mbalax pour du reggae. Cette même année, il a fait un duo avec Thione Seck.
Pour 2015, le digne héritier de Diabou Seck a sorti un maxi de deux titres dont ‘’Noreyni’’ en hommage à son marabout Serigne Ousmane Noreyni, père de Serigne Modou Kara, mais aussi le titre ‘’Rendi budul paaka’’ en hommage aux femmes victimes de violences dans leur foyer. Lors de ce show case, il a fait écouter ces deux titres à la presse, sa voix et sa prestance ont impressionné.
Face à la presse, le chanteur a surtout mis en exergue son admiration pour le musicien Rane Diallo. ‘’J’utilise souvent ses mélodies, c’est le cas pour les deux titres que je viens de vous chanter’’, a-t-il dit. Et d’ajouter : ‘’J’aimais reprendre les chansons de Rane Diallo en classe.’’
Très ambitieux, Malick Diabou Seck qui dit aussi admirer Alpha Blondy, invite ses pairs chanteurs à faire une musique réfléchie, aussi bien dans les textes que dans les rythmes.
KHADY FAYE