En appui aux régions de Dakar et de Kaolack
Le Programme intégré de développement économique et social (PIDES) a décidé de renforcer son plan annuel 2014-2015, avec le soutien de l'Ambassade d'Italie au Sénégal. Une phase-pilote qui concerne les régions de Dakar et Kaoliang
Dans le cadre de ses activités de financement des plans d'actions, le Programme intégré de développement économique et social (PIDES) avait pour la première fois financé un plan d'action pour les régions de Dakar et de Thiès. Ensuite, c'est au tour de quatre collectivités de la région de Dakar d'en bénéficier
Le PIDES entend fusionner les plans d'action de développement proposées pour les régions de Dakar et de Kaolack, dans le but de les financer et d'assurer une meilleure protection sociale aux couches défavorisées, selon sa coordonnatrice, Madame Aïssatou Aya Ba Diop.
Le programme a pour vocation la promotion du développement et la protection sociale de la femme, des jeunes et des couches vulnérables. ''Il a pour but de mettre en place dans les deux régions de Kaolack et Dakar des mécanismes de pilote de soutien à l’autonomisation des femmes, à l’insertion des jeunes dans le marché du travail et à l’amélioration de leur accès aux services sociaux de base'', a-t-elle indiqué, hier, lors de la 3e réunion du comité de pilotage du Programme intégré de développement économique et social.
Pour rappel, le Programme intégré de développement économique et social (PIDES) a été mis en place à la faveur d'un contexte particulièrement favorable à une ré-articulation de la problématique de la pauvreté autour des questions de marginalité, d'exclusion, d'inégalités, des enjeux de la gouvernance locale et de privatisation des droits.
Le PIDES, dans son plan de travail annuel 2013-2014, a dépensé sur un budget de plus d'un milliard de francs CFA, plus de 891 millions de F CFA, soit un taux d'exécution budgétaire de 74% et un taux d'exécution financière de 87%, à en croire sa coordonnatrice.
Du coup, le (PIDES) va renforcer, dans son plan de travail annuel 2014-2015, son capital financier, pour poursuivre la réhabilitation des infrastructures sociales de base, ainsi que le renforcement de capacités des différents acteurs. Et c’est un projet qui est financé par la coopération italienne d'un montant de 5 millions d'euros pour trois ans, environ 3 milliards de francs CFA.
Venu représenter le ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, Adama Baye Ndiaye, secrétaire général dudit ministère, s’est félicité des ''résultats positifs'' obtenus. ''C’est un programme qui est, certes, dans une phase-pilote, mais qui a eu à engranger plusieurs résultats positifs'', a-t-il rappelé.
SOULEYMANE NDIAYE (STAGIAIRE)