La presse tunisienne critique le projet de jeu de Leekens
Depuis l’arrivée de Leekens, cette équipe de Tunisie est en pleine mutation. En tout cas, plus de 6 mois après avoir débarqué chez nous et après avoir eu tout le temps d’observer, le Belge n’a pas encore trouvé son équipe-type et encore moins un jeu pour son équipe.
Problème de jeu : nous sommes au cœur du problème Tunisie. Derrière où les joueurs et le schéma changent et où les cages sont à leur troisième titulaire (Ben Chérifia, Ben Mustapha et à présent Mathouthi), la défense change d’hommes et de schémas (3 défenseurs centraux à Dakar), l’entrejeu ne sait pas s’il est fait pour défendre ou pour construire et attaquer alors que devant, on passe allégrement de deux attaquants et demi, à deux et même à un seul, comme cela a été le cas à Dakar. Pour revenir à un autre schéma mercredi prochain face au Sénégal, puis un autre au Botswana et encore un face à l’Egypte à Radès.
Or, une grande équipe, c’est tout d’abord trois défenseurs centraux. Un seul attaquant, comme à Dakar, on n’en parle même pas. La preuve ? L’Equipe de Tunisie n’a créé aucune occasion de but au Sénégal. En d’autres termes, la Tunisie a besoin de points de repères pour exister, avancer, gagner et atteindre le palier supérieur. Car, faut-il le rappeler à Leekens et à ses patrons, des points de repère immuables et un jeu capable de s’exprimer dans toutes les circonstances sont indispensables.
A ce propos, nous avons dit, écrit et sommes convaincus que Chikhaoui-M’sakni, ça ne marchera jamais. Comme nous pensons que deux pivots défensifs (Ragued, Nater ou un autre), ça ne fonctionnera pas non plus. Encore moins l’objectif final, ce n’est pas d’aller en phase finale de la CAN, mais d’y briller. Comme aller à une Coupe du monde pour se faire éliminer au premier tour, nous avons déjà connu ça. Et nous n’en voulons plus !
(lapresse.tn)