Publié le 17 May 2023 - 02:48

Et si Macky, Sonko, Khalifa et Karim étaient des K contacts mis en quarantaine politique et dis-qualifiés pour les élections présidentielles de 2024 du Sénégal !

 

Le Docteur en Communication Falilou BA vous interpelle sur les 4 K d’in-éligibilité du carré d’As des favoris des élections présidentielles de 2024 du Sénégal : Macky Sall, Ousmane Sonko, Khalifa Sall, Karim Wade.

 

Le concept d’inéligibilité est (sur)composé par 3 notions aux prononciation et signification, à la fois, spécifique, complémentaire et contradictoire, qu’il convient ici de dé-composer phonétiquement et sémantiquement pour sa compréhension par le lecteur. A la faveur de la décomposition de ce mot, on entend indistinctement les phonèmes suivants : inéligibilité, in-éligibilité et éligibilité dont chacun renvoie respectivement, dans le lexique électoral à la signification suivante : pour inégibilité = impossible qualification à des élections, pour in-égibilité : une probable dis-qualification à des élections et pour éligibilité : une possible qualification aux élections.

Ce qui veut dire littéralement et littérairement que dans cette analyse politique que nous (vous-nous) promettons de réaliser, nous allons traiter des 3 scénarii d’in-éligibilité critiques des 4 K favoris de la scène politique sénégalaise pour les élections présidentielles de 2024 du Sénégal, constitués de Macky Sall, Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Karim Wade.  Ce dossier politique vous sera présenté, en différentes publications successives et journalières, où dans chaque numéro journalier, il sera analysé au fur et à mesure, les enjeux d’in-éligibilité pour un K parmi les 4 cas, et ainsi de suite.

Et si Macky, Sonko, Khalifa et Karim étaient des K contacts mis en quarantaine politique et dis-qualifiés pour les élections présidentielles de 2024 au Sénégal !

Pour le premier chapitre de ce dossier politique qui est intitulé : Vers des élections présidentielles de 2024 du Sénégal sans les 4 K favoris, frappés d’inéligibilité éthique, tactique et juridique ?

Il sera analysé, au niveau de ce point qui correspond à la publication du jour, le hors-jeu éthique commis par le K Macky Sall et, qui pourrait se retourner contre lui comme cause de son inéligibilité pour les élections présidentielles du Sénégal de février 2024.

 Hors-jeu éthique, cause d’inéligibilité de Macky Sall

Macky Sall perdu par et dans l’imbroglio de ses oui et non

 D’abord un non, univoque  

A travers un discours répété, clair et sans ambiguïté, Macky Sall s’est déjà prononcé sur sa non-possibilité ou sur son im-posssibilité à déposer une éventuelle candidature aux élections présidentielles de 2024. A différentes occasions, privées comme publiques, il a déjà clairement dit à l’intention de l’opinion publique, nationale comme internationale, que sa candidature pour les élections présidentielles de 2024 était ré-volue, au plan constitutionnel et, pas-voulue, au plan personnel. Voilà la lettre du texte constitutionnel, sur ce point concernant les mandats présidentiels. En (s’)érigeant ses garde-fous, il a ainsi verrouillé ‘’sa’’ constitution qu’il a (fait) révisée lui-même, contre lui-même et même, désormais, contre tout président qui aura fait deux mandats consécutifs au Sénégal. En se l’appliquant à lui-même, d’abord, comme il l’a dit lui-même. Voilà l’esprit du texte constitutionnel, sur ce point concernant les mandats présidentiels.

Ainsi selon ses propres mots, il s’est définitivement fermé, par lui-même et pour lui-même, porte et fenêtre à toute hypothétique possibilité de représentation au suffrage universel, pour sa part. Aussi face à l’équation de sa candidature aux élections présidentielles de 2024 du Sénégal, Macky Sall a résolu l’inconnue, si inconnue même il y en avait. Car à voir tel que lui-même a posé l’équation, il n y a pas, vraiment, d’inconnue qui laisse place à un ni oui ni non, il y a, à l’évidence, qu’une connue qui ne laisse place qu’à un non-non, à une éventuelle candidature de Macky Sall aux présidentielles de 2024 du Sénégal. 

 Ensuite un ni oui ni non, équivoque  

A se mettre à (ré)écouter ce que le Président de la République a fait dire ouvertement à ses lieutenants politiques sur impossibilité à briguer un nouveau mandat pour les élections présidentielles de 2024 du Sénégal, à l’époque où il était encore convaincu et totalement en phase avec sa conviction et sa constitution il n’y a pas du tout place à un ni oui ni non. On peut en citer, parmi les fidèles des fidèles au niveau de la garde rapprochée, Ismaël Madior Fall, Seydou Gueye, Yoro Dia …. Étant entendu qu’il est une règle élémentaire et universelle, en sciences politiques, que ‘’tout ce que le petit maure a répété, il l’a entendu du grand maure’’. Ainsi, Macky Sall ne devrait plus pouvoir se permettre de les faire taire et/ou les faire retirer leur parole sur l’(ir)recevabilité de sa candidature pour les élections présidentielles de 2024 du Sénégal.

D’autant que lui-même les a soutenus dans leur ancienne position, même si c’est de manière tacite. Ce qu'il s’est, pourtant, permis de faire clairement en leur intimidant l’ordre de ne pas ou de ne plus de se prononcer ce sujet. En effet, il a dit lui-même avoir dit  aux membres de son parti et, même, de sa coalition de ne plus rien dire sur l’(ir)recevabilité de sa candidature aux élection présidentielles de 2024 du Sénégal. En leur imposant, désormais, ce mutisme brutal et total autour de ce sujet public rendu privé, qui tient tout le pays en alerte maximale, il sème un doute suspect sur ses intentions finales. Intentions finales, d’autant plus suspectes, qu’on a la certitude que c’est lui-même qui fait parler et/ou qui fait se taire ses partisans sur la question puisqu’il a dit publiquement que c’est lui-même qui a intimé l’ordre à tous ses camarades de parti et même de coalition de ne point se prononcer sur le débat que veulent leur (im)poser et poser au-devant de la scène politique sénégalaise, leurs opposants politiques, concernant l’(ir)recevabilité politique de sa candidature pour les élections présidentielles de 2024 du Sénégal. Avec pour tous arguments, trop faibles à notre goût, institutionnellement et politiquement, qu’en tranchant définitivement ce débat, le risque est d’ouvrir une guerre de succession de ses potentiels successeurs et bloquer ainsi la bonne marche du gouvernement. Arguments réfutables et réfutées par l’opposition et la société civile qui soupçonnent, en ce retournement et en cette reculade, une tentative de manœuvre politique pour se dédire sur ses propos, quant à son inéligibilité aux élections présidentielles de 2024 du Sénégal.

L’opposition sénégalaise tout comme la société sénégalaise opposent, respectivement, aux arguments du Président de la République sénégalaise Macky Sall les contre-arguments suivants, aux plans institutionnel et politique, que nous soumettons à votre  sens critique (et non de critique) sous la forme des questionnements critiques qui suivent : Est-ce à dire que si le Président Macky Sall venait à clarifier son désengagement à briguer un mandat, de plus ou en plus, pour sa propre succession, à 2 ans, 1 an , 10 mois des élections présidentielles de février 2024 du Sénégal, les membres de son Gouvernement viendraient alors à s’engager dans une guerre de succession et à se désengager résolument à travailler pour le peuple sénégalais. Autrement dit, sous le magistère du Président Macky Sall, l’Etat du Sénégal aurait-il alors perdu ce qui fait selon Alain Kiyindou : « l’essence d’un État, c’est d’être souverain et, la souveraineté est avant tout le pouvoir de commander et de contraindre sans pouvoir être commandé ni contraint par qui que ce soit ». Alors ce serait un crime de lèse-majesté que le peuple sénégalais reprocherait au Président qui aurait affaibli son Etat omnipotent. Par ailleurs, comment se fait-il que chez des démocraties proches comme le Nigéria et le Niger et chez des démocraties lointaines comme les États-Unis, la Grèce, où les mandats sont limités, le second mandat reste une période où le dernier gouvernement est toujours sur-engagé à travailler pour le peuple et n’est pas désengagé à travailler, chacun pour ses intérêts égoïstes et partisans de positionnement, au détriment du peuple ? Au final tout ce mystère entretenu autour de la non déclaration de sa non candidature, de raison, aux élections présidentielles de 2024 du Sénégal n’est-il pas pour le Président de la République une manœuvre machiavélique pour trouver un prétexte politi-cien sous la forme de dialogue politique où il va négocier et ‘’imposer ‘’ une candidature de provocation.

En perspective d’un oui, de provoque

La route vers une candidature de Macky Sall aux élections présidentielles de 2024 du Sénégal est, de plus en plus, balisée, au regard des actes posés par le Président dans ce sens. En effet, si on fait le parallélisme, il y a une différence de traitement qui est réservé par Macky Sall entre ceux de son camp qui, malgré sa mise en garde, se prononcent quand même en faveur de la recevabilité et ceux qui soutiennent l’irrecevabilité de sa candidature aux élections présidentielles 2024 du Sénégal. Il est observé et observable, dans le jeu de théâtre politique qui se joue dans le camp de Benno Bokk Yakaar, que tout responsable politique de régime ou allié, qui est nommé à un poste de responsabilité publique par le Président de la République qui enfreint publiquement cette loi politique pour ‘’bien’’ parler de la recevabilité de sa candidature aux présidentielles 2024 suivant les du attentes inavouées du chef, reçoit de sa part un silence bienveillant (on assiste de plus en plus à des cérémonies d’investiture du Candidat Macky Sall organisées par les ténors du parti, sous le silence complice et encourageant du candidat, qui avait pourtant formellement interdit à ses frères de parti et coalition de ne pas se prononcer sur sa candidature aux élections présidentielles du Sénégal de 2024.

Au même moment, tout responsable politique de régime ou allié nommé à un poste de responsabilité publique par le Président de la République qui a enfreint publiquement cette loi politique pour ‘’mal’’ parler de l’irrecevabilité de sa candidature aux présidentielles 2024 à l’encontre des attentes inavouées du chef subit systématiquement une sanction malveillante. La liste des responsables politiques, téméraires, du second groupe qui en ont fait les frais, est élastique. On peut en citer Moussa Diop, Directeur de Dakar Dem Dikk et Sory Kaba, Directeur des sénégalais de l’extérieur. Tous écartés pour s’être écartés de la ligne tracée par le Chef sur la question. Ainsi, Macky Sall dit sans le dire à ses partisans, à travers des non-dits, qu’ils peuvent dire leur avis sur la question de sa candidature aux élections présidentielles de 2024 du Sénégal, si leurs dires valident son éligibilité. Mais ses lieutenants ne peuvent pas dire sur sa candidature aux élections présidentielles de 2024 du Sénégal si leurs dires invalident son éligibilité. À moins qu’ils ne se dédisent  publiquement de leurs dires d’hier qui disaient son inéligibilité. Lui-même montre le chemin et commence à se dédire de ses dires d’hier à propos de son inéligibilité aux élections présidentielles de 2024 du Sénégal. Dans un média étranger, il a laissé entendre que le Conseil constitutionnel du Sénégal ne s’opposerait pas à la recevabilité de son éventuelle candidature aux élections présidentielles de 2024. Faisant fi de la parole qu’il avait donnée aux sénégalais, en guise d’un engagement à ne pas se représenter aux élections présidentielles de 2024. Un engagement qu’il est tenu d’honorer au nom de l’éthique et de la morale.

La parole donnée au Sénégal, un engagement à honorer devant ses pairs

D’une parole à un (sur)engagement

A se mettre à (ré)entendre les paroles, qui ne souffrent d’aucune confusion possible, que Macky Sall, lui-même, a dites à propos de l’éventuelle (ir)recevabilité de sa candidature aux élections présidentielles de 2024 du Sénégal, il ne pourrait pas se dédire et revenir sur ses paroles. La raison est d’ordre éthique. Sa parole est assimilable à celle du Père de la nation, du Chef suprême des armées, du Gardien de la Constitution, de Président du Conseil de la Magistrature, de Chevalier des arts et des lettres. Autant de super-pouvoirs que lui confère la Constitution et qui font, symboliquement de lui sur terre, l’omnipotent à l’image de Dieu sur l’Univers. Par ce parallélisme, le verbe du Président de la République comporte les supers attributs du verbum-dei dont les vocations première et positive sont : construction, reconstruction, unification, réunification, assemblage, réparation, pacification, du monde et d’une société.... Aussi il est, à cet effet, (sur)élevé au rang d’engagement. Un engagement pris devant le peuple sénégalais et, sous le contrôle, de la communauté internationale qui, dans le cadre de ce pacte tacite, fait figure de témoin. Or, avec tout ce que comporte pour une personne la prise d’un engagement devant et envers ses pairs, comme exigence, sacerdoce, obligation, moral… Surtout lorsque cet engagement est pris dans un contexte particulier et avec des dispositions particulières. Ce qui, de ce fait, relève l’engagement au rang de sur-engagement.

En fait l’engagement de Macky Sall à ne pas pouvoir et à ne pas vouloir se représenter aux élections présidentielles de 2024 du Sénégal est pris dans des circonstances psychologiquement contraignantes. D’une part, cet engagement a été pris, en entière liberté et en totale souveraineté, sans que son auteur ne soit ni contraint ni commandé par rien. D’autre part, cet engagement est pris en public, à travers son amplification par le canal des médias. Or lorsqu’un engagement est pris autour de tels déterminants, il est démontré scientifiquement, d’après les études de Robert Vincent Joule, Léon Beauvois, de Françoise Bernard, que la personne engagée est alors  sur-disposée à faire ce pour quoi il s’est engagé. Du fait que la personne ne veut pas s’infliger, lui- même et gratuitement, la souffrance psychologique de se mettre dans une situation de dissonance cognitive. Ce qui le conduirait fatalement à se mettre à sur-vivre, par son propre fait, dans un état de contradiction psychique, tiraillé en pensées entre ce qu’il a dit, volontairement, et ce qu’il fait, concrètement. Pour échapper à cette situation inconfortable d’écartèlement psychologique, elle est alors plus prédisposée à faire ce qu’il a dit qu’à ne pas faire ce qu’il a dit. Au-delà des raisons scientifiques contraignent la personne au respect de l’engagement pris et qui relèvent de l’ordre psychologique et psychique, il y a aussi et surtout la raison morale aussi contraignante pour le respect de l’engagement et qui relève de l’ordre éthique.

Un engagement d’inéligibilité pris par Macky Sall de manière libre, souveraine et publique, moralement contraignant

La raison morale de l’engagement pris librement souverainement et publiquement par Macky Sall devant le peuple sénégalais, à ne point briguer un autre mandat présidentiel à la tête du Sénégal, après ses mandats de 2012-2019 et 2019-2024, est chevillée autour de deux actants : d’une part, les religions au Sénégal et, d’autre part, la culture sénégalaise. En effet, l’engagement est inhérent à l’homosenegalensis, par ses religions comme par sa culture. Par religions, il est fait allusion à toutes les religions pratiquées dans le pays. Mais pour faire court, nous prendrons seulement exemple sur les religions musulmane et chrétienne qui sont majoritaires au Sénégal. Elles occupent une place importante dans la vie quotidienne des sénégalais. Or, les religions musulmane et chrétienne, comme d’ailleurs les autres religions pratiquées dans le pays, consacrent une sacralité absolue à l’engagement et à la parole donnée ; aussi bien chez les musulmans que chez les chrétiens. Pour preuves, dans le coran [La Victoire (Al-Fath), Verset 10], Dieu dit : « Celui qui demeure fidèle à son engagement, Dieu lui accordera une magnifique récompense ». Et dans la bible, [La Famille d’Imran (Âl-‘Imrân), Verset 82], Dieu dit : « Quiconque, après cet engagement, chercherait à s’y dérober serait du nombre des pervers ». Par ailleurs, la culture occupe aussi une place importante dans la vie quotidienne en Afrique et au Sénégal. De même la culture africaine et sénégalaise consacrent l’importance de l’engagement et de la parole donnée.

Pour preuves, Dessinga, Giscard Kevin rappelle que : « Dans l'univers culturel africain, la parole donnée, la promesse pour tout dire en un mot, est sacrée ». Kita, Julien Koku renchérit : « la parole dans la vraie culture africaine est ce qui est appelé en Occident parole d'honneur. Ainsi si la parole donnée n'est pas respectée, c'est toute la relation humaine qui serait en crise de confiance ». Au-delà de son caractère libre et souverain, qui est des facteurs moralement contraignants pour le respect de l’engagement, voilà que l’engagement a été également pris de manière publique ; le canal médiatique choisi par le Président de la République pour argumenter et vulgariser son inéligibilité aux élections présidentielles de 2024 du Sénégal, confère à sa déclaration un caractère moral. Et, de ce fait, le caractère public de la parole donnée est un autre principe qui comporte une véritable vertu entrainante vers le passage à l’acte de l’engagement pris. En effet, dans le contexte africain et sénégalais, la parole donnée, d’une part, et surtout de la parole donnée en public, d’autre part, est une véritable ressource contraignante pour l’engagement. Mais pour autant, aussi contraignante sur les plan éthique et moral que soit la parole donnée de manière libre et souveraine par le Président de la République sur son inéligibilité aux élections présidentielles de 2024 du Sénégal, et en public de surcroît, cette parole est-elle pour autant contraignante sur le plan juridique, devant la Cour constitutionnel ?

La parole du Président de la République est-elle contraignante au plan juridique devant la Cour constitutionnelle ?

Que vaut la parole d’un citoyen devant la décision du Conseil constitutionnel, qui est la seule instance habilitée à dire la recevabilité ou l’irrecevabilité d’une candidature aux élections présidentielles du Sénégal ? Fût-elle celle du Président de la République. La jurisprudence du Président Abdoulaye Wade est encore juridiquement présente dans l’esprit de tous les sénégalais. Dans les mêmes circonstances, au moment des élections présidentielles de 2012, le Président Abdoulaye Wade avait dit librement, souverainement et  publiquement son inéligibilité, avant de se dédire pour redire son éligibilité à travers son fameux ‘’ Waxx-Waxett’’ (j’avais dit, je me dédis). Ce qui ne l’avait pas empêché, pour autant, d’être éligible aux élections présidentielles de 2012 sur le plan juridique. Le Conseil constitutionnel avait validé sa candidature à travers une décision favorable d’éligibilité qu’il avait rendue pour le compte de l’ancien président de la République.

Cette décision juridique avait, en son temps, profondément et passionnément divisé les sénégalais. Toutefois le peuple sénégalais a eu, en son temps en fin de compte, la clairvoyance et la maturité politique de rejuger l’affaire au moment des élections présidentielles de 2012 qui ont donné un verdict démocratique et populaire, avec la défaite du Président Abdoulaye Wade sur le candidat Macky Sall. Voilà aujourd’hui que le Président Macky Sall lui-même se retrouve dans la même situation d’irr-ecevabilité de sa candidature, en question, pour les élections présidentielles du Sénégal de 2024. Une sorte de remake du scénario de l’histoire politique récente du Sénégal. Mais, attention à ce que ce remake du film électoral des élections présidentielles de 2012 du Sénégal ne finisse par produire pas un navet (un mauvais film) démocratique de très mauvais goût.

El Hadji Mouhamadou Fadilou Diallo BA

Docteur en Sciences de l’Information et de la Communication de l’Université d’Aix-Marseille

Enseignant-chercheur à l’ESEA ex ENEA

Lauréat Prix de la meilleure Recherche en Protection de l’enfant 2019 de France pour sa thèse en sciences de l’Information et de la Communication

Lauréat Prix du citoyen modèle Africain 2021

 

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