Abattu alors qu'il dévorait le visage d'un homme
A Miami, en Floride, la police a tué un homme qui était en train de déchiqueter avec ses dents le visage d'un autre en pleine rue.
La scène est si incroyable que le «Miami Herald» n'a pu la décrire autrement qu'en faisant référence à Hannibal Lecter, le célèbre tueur cannibale des romans de Thomas Harris. Samedi dernier, sur la piste cyclable bordant une bretelle autoroutière de Miami, en Floride, un homme a été surpris alors qu'il dévorait le visage d'un autre homme. L'agresseur et sa victime étaient nus. Et selon un témoin interrogé par la chaîne de télévision WSVN, «l'homme le déchiquetait avec sa bouche». «Je lui ai dit: "Dégage". Mais le mec s'est contenté de continuer à manger la chair de l'autre», a confié Larry Vega.
Averti par Vega, un policier s'est précipité sur la scène. Il a d'abord mis en garde l'agresseur, qui mâchait encore la chair de sa victime en grognant. Lorsque l'homme a fait mine de mordre à nouveau le malheureux, le policier a tiré une première fois, sans parvenir à stopper l'attaque. Il a donc tiré à nouveau et à plusieurs reprises, tuant le bourreau. Sur une vidéo de surveillance diffusée par le «Herald», on peut voir, en bas à gauche de l'image, un policier arriver sur les lieux, sortir de sa voiture sans trop se presser et dégainer soudain son arme nerveusement devant l'horrible spectacle.
Les images d'une caméra de surveillance
La victime, très grièvement blessée, serait un sans-abris, qui se trouvait sous le pont, selon les premières hypothèses des enquêteurs, qui n'avaient pas dévoilé dimanche l'identité de l'homme abattu et de sa victime. Selon une autre source, citée par CBS Miami, l'agresseur aurait notamment dévoré le nez et les yeux du pauvre homme. Méconnaissable, il a été conduit à l'hôpital.
Le mystère demeure quant aux raisons qui poussé l'agresseur à une telle sauvagerie. D'après WSVN, la police considère que le cannibale subissait probablement une overdose d'un nouveau type de LSD. Armando Aguilar, du Miami Fraternal Order of Police, une organisation qui représente les forces de l'ordre, a indiqué: «En général, quand on voit une personne qui s'est complètement déshabillée et qui est devenue violente, on prend ça pour la preuve d'un délire causé par une overdose de drogues. Ce qui se passe, c'est qu'ils ont l'impression que leurs organes brûlent de l'intérieur.» Les questions sur l'intervention du policier demeurent, même si sa hiérarchie laisse entendre que l'officier qui est intervenu est un «héros».