La culture comme remède contre la crise des valeurs
Le festival international de danse et de musique Bakalama se tiendra du 27 décembre 2024 au 1er janvier 2025 à Dakar et du 2 au 6 janvier 2025 à Thionck-Essyl.
‘’La crise des valeurs : culture et tourisme’’. C'est sous ce thème que se déroulera la 9e édition du festival international de Thionck-Essyl. “Le festival, qui en est à sa neuvième édition, représente 16 années d'existence, ce qui n'est pas rien. Il vise avant tout le développement socioéconomique de Thionck-Essyl. À travers la culture et le tourisme, nous espérons apporter encore une fois notre pierre à l'édifice pour l'envol de notre cité”, a déclaré le secrétaire général du festival, Malal Ndiaye.
Monsieur Ndiaye a également évoqué la programmation : “Créé, il y a 16 ans, le festival, organisé tous les deux ans, est devenu un rendez-vous incontournable. À Dakar, les activités culturelles débuteront le 30 décembre au Grand Théâtre. Deux grands ateliers de danse seront animés, l’un par un chorégraphe venu des États-Unis et l’autre par un professeur de danse de la compagnie Bakalama.”
Il a, par ailleurs, souligné la présence de l'édile de la localité hôte : “Le maire nous accompagne, car il a compris que la culture peut considérablement participer au développement local. Nous saluons également le fait qu'il ait parcouru autant de kilomètres pour assister à cette présentation et à ce lancement officiel.”
Quant à Souleymane Diatta, le maire de Thionck-Essyl, il a promis de mettre les moyens nécessaires pour que la fête soit belle. “Je suis tout simplement honoré de pouvoir jouer pleinement ma partition pour la réussite de cet événement international. Cependant, je ferai quand même un plaidoyer invitant l'État central, à travers le ministère de la Culture, à mettre plus de moyens à la disposition d'une telle initiative”. Il ajoute : “Car Bakalama est passé d'une culture de la Casamance à une culture du Sénégal qui fédère. À Thionck-Essyl, c'est un vrai melting-pot ; toutes les cultures, toutes les ethnies y sont représentées. Bakalama, c'est le Sénégal rêvé, pour me résumer.”