Financement
Le Centre de solidarité internationale du Saguenay-Lac-Saint-Jean (CSI-SLSJ) et ses partenaires africains, l’Association d’Éveil Pugsada (ADEP) et l’Association nationale pour la prévention et le développement (ANPD) mènent conjointement le projet Autonomisation des jeunes femmes de Ouagadougou et de Guédiawaye. Selon le Président de l’ADEP, ledit projet est financé par Affaires mondiales Canada (AMC) et coûte un milliard de dollars canadien. Il est déroulé depuis la fin de l’année 2019 et se poursuit jusqu’au 26 août 2023. D’après Cheikh Dieng, le projet repose sur des approches partenariales, participatives et inclusives.
Les échanges d’expertises entre les organisations partenaires des différents pays, particulièrement entre les équipes de gestion de projet et d’animation, sont un moyen de concrétiser ces approches. Dans le cadre de ce partenariat Nord-Sud, trois échanges ont été organisés respectivement au Burkina en 2017, au Sénégal en 2019 et au Canada. Au Sénégal, renseigne-t-il, le département de Guédiawaye est ciblé avec ses cinq communes. ‘’En effet, pour une mobilisation des autorités administratives ainsi que les acteurs du milieu de l’emploi autour de l'entrepreneuriat féminin et le travail décent des jeunes femmes, l’Association nationale pour la prévention et le développement a mis récemment en place une table de concertation.
L’idée de cette table de concertation est d’identifier des personnes potentielles, lesquelles seront amenées à prendre des engagements concrets en vue de trouver des solutions locales aux problèmes entourant l’entrepreneuriat féminin et le travail décent des jeunes femmes. La rencontre entre les différentes parties prenantes de cette concertation et les partenaires du projet vise à partager des expériences et à susciter des réflexions à cet effet.
Il a été question pour nous d’avoir des idées et réflexions des acteurs communautaires sur l’entrepreneuriat féminin et des jeunes en partageant le projet autonomisation et des résultats de la recherche au Sénégal et au Burkina Faso, d’avoir une feuille de route claire pour suivre les mesures identifiées. Pour un début, nous allons accompagner 180 jeunes filles dont 135 diplômées et 45 vulnérables. Nous allons les accompagner à travers des financements mais pour un début elles seront formées en développement personnel’’ a indiqué M. Dieng.