Eliminée dès le premier tour du Mondial, l'Italie s'est imposée tranquillement en Norvège (2-0) pour le premier match officiel d'Antonio Conte sur le banc italien.

Pour son premier match officiel à la tête de la Nazionale, Antonio Conte avait choisi d'aligner un 3-5-2 proche de celui qu'il affectionnait à la Juventus, en misant sur une poignée de jeunes joueurs désireux de prouver leur valeur (Darmian, De Sciglio, Florenzi, Immobile, Zaza...). Pari réussi : cinq jours après avoir batu les Pays-Bas, l'Italie s'est imposée tranquillement en Norvège (2-0), et a affiché sa force retrouvée après sa Coupe du monde ratée.

Sans se montrer transcendants face à une équipe qui n'a plus disputé de grande compétition depuis l'Euro 2000, les Italiens ne se sont jamais mis en danger et ont su se montrer réalistes sur leurs deux meilleures actions, venues à chaque fois de la gauche. De Sciglio a d'abord trouvé Zaza dans la surface, pour le premier but de l'attaquant de Sassuolo en sélection (16e). Puis l'entrant Pasqual a placé son tout premier ballon sur la tête de Bonucci (62e). Sans Verratti, resté sur le banc, ni Balotelli (non sélectionné), l'Italie n'a pas ébloui dans le jeu mais a tout de même impressionné. Le score aurait même pu être plus lourd si Zaza s'était montré plus précis en fin de match.

Janmaat plombe les Pays-Bas

Deux matches, deux défaites. En héritant d’une sélection qui avait terminé troisième du dernier Mondial, Guus Hiddink ne s’attendait certainement pas à des débuts aussi compliqués. Quatre jours après leur revers en amical face à l’Italie (0-2), les Pays-Bas ont enregistré une nouvelle contre-performance – plus embêtante celle-là – sur la pelouse de la République tchèque (1-2), lundi soir.

Surpris à la 22e minute par une superbe frappe de Dockal, van Persie et ses équipiers ont retrouvé des couleurs lorsqu’ils sont passés du 3-5-2 au 4-3-3 suite au remplacement de Veltman  par Narsingh avant même la mi-temps (39e). Une erreur de Janmaat dont a profité Pilar dans le temps additionnel (90e+1) a sanctionné une prestation globalement insuffisante. A l’exception d’une tête gagnante de de Vrij (56e) et d’une autre de van Persie repoussée par Cech (79e), on a peiné à reconnaître l’équipe qui avait tourné à 3.5 buts de moyenne lors de ses deux précédentes campagnes de qualification.