Contre Chelsea, le PSG a sorti un grand match de Ligue des champions mais a été puni sur le seul tir adverse (1-1). Dans trois semaines, le 8e de finale retour à Londres s'annonce ardu... mais pas impossible si Paris reste à ce niveau.

Troisième de la L1, le PSG sait se transcender en Ligue des champions et il l’a encore montré ce mardi soir dans un Parc des Princes bruyant (1-1). Appliqués dans tous les compartiments du jeu, rassurés par un énorme Thiago Silva, les Parisiens ont souvent étouffé Chelsea. Mais les Londoniens ont une plus grande expérience de la C1 et la meilleure attaque de la C1 a marqué sur son unique occasion du match.

Le champion de France peut construire sur ce 8e de finale aller, qui l’a vu se procurer de nombreuses occasions (11 tirs dont 6 cadrés). Mais Courtois, piqué dans son orgueil par la nouvelle concurrence installée avec Cech, a, lui, été l’homme du match côté Chelsea. Il a réalisé cinq parades dont deux très chaudes en fin de partie. A la 66e, il a claqué une tête de Luiz en corner. A la 90e, il a sorti celle qu’Ibrahimovic avait piquée.

Libérés par le travail abattu par David Luiz, positionné pour une fois devant la défense, Verratti et Matuidi ont rayonné. L’Italien a apporté sa verticalité habituelle. Le Français, lui, a fait très mal à gauche et ses nombreux centres ont mis en difficulté la défense des Blues. C’est d’ailleurs lui qui a donné la passe décisive sur l’égalisation de Cavani (54e). Un but capital qui permet au PSG de conserver son invincibilité européenne à domicile depuis maintenant quatre ans. Un but qui lui permet de conserver un espoir de qualification.

Le Chakhtior résiste au Bayern

Entre des Munichois qui n’ont pas retrouvé tout leur allant de 2014 et des Ukrainiens limités mais accrocheurs, la rencontre s’est révélée âpre et équilibrée (0-0). Le Bayern a eu la possession de balles et les occasions mais a manqué de justesse dans le dernier geste. En haussant leur agressivité, les joueurs du Chakhtior ont progressivement rééquilibré les débats. Ils auraient pu perdre pied dès le premier quart d’heure de jeu. Schweinsteiger (2e) et Müller (11e), trouvés par un Robben mobile, ont frôlé l’ouverture du score. 

Ce même Müller a disposé d’une autre chance de tromper Piatov mais n’a pas réussi à trouver le cadre ukrainien (30e). Le second acte s’est révélé plus physique, moins ouvert. Les avertissements se sont multipliés, comme les accrochages, jusqu’à l’expulsion de Xabi Alonso pour un deuxième jaune (65e). En infériorité numérique, les hommes de Pep Guardiola n’ont plus pris de risques. Robben, sur une frappe repoussée du bras dans la surface par Rakitski (83e), aurait tout de même pu permettre à son équipe de repartir de Lviv avec une victoire.

(lequipe.fr)