‘’L’Afrique doit rester unie pour défendre ses intérêts’’
![](https://enqueteplus.com/sites/default/files/styles/article-default/public/main/articles/momar_mbaye_fsa.jpg?itok=sUX09U6V)
Pour faire face au changement de nationalité récurrents des athlètes africains au profit des pays occidentaux, le président de la Fédération sénégalaise d’athlétisme, Momar Mbaye, a invité hier ses pairs à porter ensemble le combat auprès de l’IAAF.
Le changement récurrent de nationalité des athlètes africains devient préoccupant. Pour juguler ce phénomène dommageable à l’athlétisme continental, le combat doit être porté ensemble. C’est dans ce sens que le président de la Région 2 de la Confédération africaine d’athlétisme (CAA), par ailleurs président de la Fédération sénégalaise d’athlétisme (FSA), Momar Mbaye, a invité ses pairs à l’union.
‘’Nous souhaitons au prochain congrès de l’Association internationale d’athlétisme de constituer un bloc pour défendre nos intérêts, notamment la modification de l’article 5 régissant le règlement de compétitions de l’IAAF consacré au changement de nationalité’’, a-t-il dit dans son discours de bienvenue au congrès électif de la Région 2, hier. Pour le ministre des Sports, Matar Ba, venu présider la cérémonie d’ouverture du congrès, ‘’il est temps que (nous) Africains, (nous) comprenions qu’il est possible de trouver le bonheur en Afrique en restant africains’’. ‘’C’est ça le patriotisme qu’il faut continuer à inculquer à nos athlètes’’, a-t-il martelé.
Face aux présidents et mandataires des 16 fédérations constituant la Région 2, Momar Mbaye a magnifié le travail effectué par son équipe pendant les quatre années de son premier mandat. ‘’Nous avons réussi à mettre en place un partenariat dynamique avec la Cedeao qui se traduit par l’organisation du tournoi qui porte son nom. Nous sommes en contact avec l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) pour la création d’une compétition qui mettra en lice les cadets’’, a-t-il listé.
Cependant, il a déploré la participation de ‘’moins en moins’’ de certaines fédérations africaines aux compétitions organisées dans la sous-région. ‘’Des efforts doivent être faits sur ce point pour une participation massive des athlètes’’, a soutenu M. Mbaye.
LOUIS GEORGES DIATTA